Dans un monde où le repli identitaire gagne du terrain, le Maroc fait figure d’exception. Comme tous les peuples, les Marocains n’échappent pas à certains défauts, qu’ils reconnaissent d’ailleurs eux-mêmes avec autodérision et lucidité. Parmi les plus fréquemment évoqués, l’impatience se manifeste souvent dans la vie quotidienne : que ce soit dans la circulation, les files d’attente ou les interactions professionnelles, la tendance à vouloir tout, tout de suite peut parfois créer des tensions ou nuire à l’efficacité collective.
À cela s’ajoute une bureaucratie parfois lourde et labyrinthique, héritée d’un système administratif encore en phase de modernisation. La multiplication des documents, des tampons, des allers-retours entre services, ou encore la lenteur dans certaines démarches administratives, reste un frein à l’expérience de nombreux citoyens comme d’étrangers installés dans le pays.
Autre trait typique : un excès de familiarité dans les rapports sociaux. S’il découle d’un fond sincère de chaleur humaine et de convivialité, il peut, dans certains cas, être perçu comme une intrusion dans la vie privée ou un manque de professionnalisme dans certains milieux. Le tutoiement rapide, les questions personnelles dès la première rencontre, ou les commentaires spontanés sur l’apparence peuvent surprendre des étrangers venus de cultures plus réservées.
Enfin, il serait injuste de ne pas mentionner une certaine tendance à la débrouillardise excessive, parfois confondue avec le laxisme ou l’approximation. Dans certains cas, cette capacité à contourner les obstacles par des moyens informels peut miner la rigueur nécessaire dans des domaines sensibles comme les affaires, la justice ou l’éducation.
Mais au-delà de ces défauts humains et universels, le racisme ne fait pas partie de l’ADN culturel des marocains. C’est là une vérité unanimement reconnue par les étrangers qui visitent ou s’installent dans le Royaume.
Chaleureux, tolérants, ouverts à l’autre, les Marocains se distinguent par leur hospitalité légendaire. Du nord au sud, les témoignages convergent : qu’ils soient d’Afrique subsaharienne, d’Asie ou d’Europe, les résidents étrangers parlent d’un peuple accueillant, curieux des autres cultures et respectueux des différences.
Cette tolérance historique s’enracine dans des siècles de cohabitation religieuse et culturelle : musulmans, juifs et chrétiens ont longtemps partagé le même espace en paix. Aujourd’hui, cette ouverture se poursuit avec une politique migratoire exemplaire, comme en témoignent les milliers de migrants installés légalement au Maroc, notamment en provenance d’Afrique subsaharienne. Loin des camps de fortune ou de l’errance, ils ont trouvé dans le Royaume un foyer, une stabilité, un emploi et souvent une famille.
Des exemples concrets le prouvent : de nombreux subsahariens, intégrés dans le tissu socio-économique, ouvrent des commerces, épousent des Marocaines, fondent des familles, adoptent parfois l’islam sans renier leur culture. Le résultat ? Un brassage cosmopolite et harmonieux, véritable richesse pour la société marocaine.
Car dans un pays raciste, on ne reste pas. Au Maroc, on s’installe, on s’épanouit, et on invite les autres à venir découvrir cette terre d’équilibre entre traditions et ouverture, où l’humanité, avant tout, est une valeur partagée.
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Les marocains sont racistes comme Tous les peuples. A plusieurs reprises il m a été dit si tu n’ es pas content retourne dans ton pays. En France c’est passible d Un jugement. Les subsahariens sont méprisé dans ce pays. Arrêtez de vous prendre pour ce que vous n’ êtes pas.