Suite au séisme qui a frappé de nombreuses régions du sud du Maroc, des images bouleversantes d’enfants, qu’ils soient victimes, orphelins ou autres, ont envahi les médias sociaux. Toutefois, une tendance plus sombre s’est également dessinée : celle de certains influenceurs exploitant cette tragédie pour susciter l’émotion de leurs abonnés et monétiser leur contenu.
Un nombre croissant d’activistes plaident pour interdire la prise de vue des enfants dans ce contexte et insistent sur la nécessité de leur fournir une protection renforcée. Il est essentiel de protéger la dignité des enfants et de prévenir tout risque d’exposition qui pourrait les mettre en danger.
Un spécialiste social et chercheur en psychologie a souligné : “Il est impensable d’exploiter les images d’enfants, en particulier par des influenceurs, de manière aussi brutale et dénuée de morale. » Il est impératif de prendre des mesures judiciaires face à de tels actes d’exploitation.
Il a été rappelé que l’UNICEF avait, en 2016, émis des directives sur la manière de traiter les questions liées aux enfants dans leur meilleur intérêt. Bien que l’UNICEF n’interdise pas les interviews avec les enfants, elle stipule que leur dignité et leur sécurité doivent être la priorité.
L’utilisation des images d’enfants dans le contexte de cette catastrophe doit se faire avec prudence, en respectant des normes éthiques strictes. Ces images ne devraient servir qu’à sensibiliser le public ou à informer sur les besoins en aide, et non à gagner en notoriété ou en revenus.
Face à ces pratiques, les ONG, notamment « Ne touche pas à mon enfant », sont appelées à intervenir et à réagir face aux abus des influenceurs qui exposent les enfants à leurs caméras. Dans un monde dominé par les médias sociaux, il est crucial de protéger les plus vulnérables.