Les élections législatives et communales de 2026 s’annoncent d’ores et déjà uniques en leur genre, car ce sont les formations politiques qui élaboreront elles-mêmes leur code de bonne conduite électorale et définiront les règles qui leur paraissent les mieux indiquées pour parvenir à un déroulement exemplaire et réussi, préparé avec bonne foi, sens du devoir et engagements clairs de la part des parties concernées par ce scrutin, qui devrait marquer une rupture totale avec les élections précédentes.
Pour cela, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, suivant les directives royales en la matière, leur a donné, en recevant les leaders de tous les partis, petits et grands, un délai d’un mois afin de remettre leurs copies, lesquelles seront compilées et synthétisées avant d’aboutir à la version finale. De ce brainstorming sortira, avant la fin de l’année, un code électoral tant attendu, avec l’adhésion de tous les partis, enrichi par un débat franc et complet.
Ce guide contraignant portera à la fois sur l’organisation et les modalités des élections, afin d’en faire une illustration exemplaire de la vie politique et démocratique du pays. Dans la mesure où, à travers une démarche participative originale, le code des élections est appelé, avec les propres avis des partis et non plus selon la seule volonté unilatérale du ministère de l’Intérieur, à regrouper l’ensemble des dispositions légales, législatives ou réglementaires encadrant les élections dans la transparence.
Au vu de l’ambiance dans laquelle se sont déroulées, samedi, ces rencontres, l’on peut en déduire que le message royal a été assimilé et qu’il sera suivi à la lettre pour parvenir à une participation exceptionnelle des citoyens au vote. Là résident l’enjeu et le défi.
Par Jalil Nouri
Je ne sais pas où ce journaliste omniscient va pomper les éléments de sens pour monter des scénarios aussi rocambolesques que fantaisistes. Comment de simples consultations pourraient elles déplacer le centre de gravité du tout-puissant ministère de l’intérieur vers des groupuscules partisans sans autre ambition que celle de quémander les subventions de l’Etat pour en consacrer une menue partie à leurs piètres meetings et empocher le reste sans vergogne. Faire accroire que les partis politiques sont devenus les nouveaux maîtres du jeu politique c’est dévoyer la portée réelle du message royal qui souhaite que le code électoral remanié soit le produit d’un effort concerté et non le diktat de lEtat tout-puissant. De là à investir nos pauvres formations politiques d’une mission aussi providentielle que la fabrication du code qui décidera de l’issue du scrutin et de sa régularité c’est aller trop fort en besogne comme c’est assez souvent le cas pour ce journaliste zélé qui nous accable avec le fruit de ses élucubrations sans queue ni tête.
Il faut exiger des personnes se présentant aux élections deux quitus :
1-La cour des compte : toute personne épinglé par la cours des compte dans ses précédents audits en sera privé
2-La justice : toute personne ayant un dossier encours en justice touchant aux deniers publics ou à la gestion communale. Net pas de quitus.
La scène sera nettoyée et on verra d’autres personnes plus intègres dans la scène politique.