Bien qu’ayant accueilli de manière positive l’entrée en lice, lors des prochaines élections, de jeunes candidats de moins de 35 ans à titre d’indépendants, à l’exception de deux d’entre elles, les formations politiques, prises au départ par cette annonce du gouvernement, n’ont réalisé que plus tard les dangers qu’elle représentait réellement.
Le premier d’entre eux qui surferait sur la contestation Gen Z reste l’éventualité d’un raz-de-marée en septembre prochain, qui remettrait à zéro et leurs résultats et toute leur politique en faveur de leurs jeunes adhérents dans le cadre de leurs associations.
Des soucis tout à fait compréhensibles, dont le premier à en avoir pris conscience est le parti islamiste, le PJD, qui s’est déclaré ouvertement hostile à cette participation des jeunes indépendants, car il risque le premier à en devenir le grand perdant sur la scène politique, où il ne fait plus partie des prétendants à un retour à son ancien statut de favori pour diriger le gouvernement de l’après-élection de septembre 2026, toujours indécise.
Mais dans la majorité des cas, c’est l’attentisme qui prévaut, allant parfois jusqu’à l’indifférence au sein des formations formant le peloton de tête, au sein duquel le RNI de Aziz Akhanouch, qui ne doute plus un seul instant de sa victoire, feint de croire que cette arrivée de jeunes et nouveaux candidats indépendants ne saurait représenter une menace. Mais, dans l’ensemble de ces formations, la réflexion et la prudence restent de mise pour parer à cette éventualité en recrutant en masse parmi les jeunes, dans l’espoir de barrer la route à ces inconnus le jour du vote et de ne pas être pris au dépourvu.
Par Jalil Nouri










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