Bien avancés dans les préparatifs des prochaines élections législatives de septembre 2026 dont la date avance à grands pas, les 32 formations politiques de l’échiquier dont plusieurs seront privées de candidater à l’arrivée faute d conformité avec les lois se sont résignées à revoir leur copie et leurs promesses en raison de deux faits marquants qui auront marqué l’actualité avec intensité ses derniers jours.
Le discours d’orientation du roi à l’ouverture du parlement et le mouvement de contestation Gen Z qui tente tant bien que mal de survivre et obtenir des résultats.
Les partis qui dans leur ensemble et comme le gouvernement, ont été pris par surprise en écoutant l’allocution royale et en assistant au réveil des revendications de la part des jeunes, ont eu tout intérêt à saisir le message qui leur a été envoyé, parfois avec violence et débordements se sont vite généralement retrouvés pour des réunions dans les états-major respectifs afin de réactualiser leurs programmes et y inclure les nouvelles donnes dont il devront tenir compté désormais pour ne pas rater la prochaine rentrée au parlement. Ce dernier est tout aussi concerné et devra se mettre à jour pour ce qui lui reste comme moyens de coordination avec les partis pour s’inscrire dans ce challenge auquel sont invités toutes ses composantes réunies.
Pour les partis, en revanche,la tâche sera des plus compliquées s’ils veulent réduire le fossé qui les sépare de l’électorat jeune et dont ils ont fourni, pour certains d’ente eux, quelques pistes au ministère de l’intérieur suite au discours royal de la fête du trône.
Mais tout laisse penser que les lignes ne bougeront pas dans les faits car cette rupture, aggravée par la méfiance à l’égard de la politique ou le désintérêt qui la suit comme une fatalité, ne sera pas dépassée d’ici le mois de septembre 2026 quelque soient les nouveautés du scrutin et les promesses édulcorées des partis politiques.
Par Jalil Nouri