L’ombre au tableau, jusque-là inconnue chez les organisateurs de la Coupe d’Afrique de football, sera malheureusement le cycle des pluies, sur lequel il faudra compter, et ce dès ce dimanche, pour la grande cérémonie d’ouverture. Il faudra ainsi attendre de voir si les précipitations viendront chambouler le protocole, la présence du public, gêner les joueurs ou même les empêcher de jouer dans de telles conditions non viables.
L’on peut deviner à présent, quoique la pluie soit toujours la bienvenue au Maroc, les chamboulements qui viendront remettre à plat le déroulement de cette inauguration de la CAN, non seulement à Rabat pour l’ouverture officielle, mais également dans les autres stades, pour lesquels un nouveau dispositif conséquent devra être mis en place en urgence. Si les prochains jours ne s’annoncent pas comme prévu, c’est toute la programmation qui risque d’en souffrir, avec des arrêts et le maintien du même billet en cas de reports. Reste que cette stratégie a ses inconvénients, comme déjà vécu par le passé lors de grandes compétitions s’étant prolongées dans un certain désordre.
Mais d’autres problèmes risquent de survenir en cas de fortes pluies dans les villes d’accueil de la compétition, notamment la baisse de l’affluence, d’autant que les parapluies seront interdits à l’entrée, mais aussi des perturbations au niveau des transports intra et extra-muros pour les supporteurs, sans oublier l’état des terrains, qui pourraient devenir impraticables. Il s’agit, on le voit, d’une situation immensément complexe, appelée à compromettre tous les plans de l’organisation sur lesquels ont travaillé les équipes marocaines et celles de la Confédération africaine, qui, toutes deux, seront appelées à prendre des décisions parfois contre-nature pour sauver l’essentiel : la continuité.
Par Mounir Ghazali
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