À un mois du début du mois du jeûne, les marchés sont déjà largement approvisionnés, à l’exception des produits frais. Cependant, les opérations de contrôle sont d’ores et déjà mises en place avec la volonté de faire mieux que lors des précédents Ramadans.
Au ministère de l’Intérieur, pivot de la bonne organisation de ce mois marqué par une forte consommation, les réunions s’enchaînent avec les acteurs concernés.
Une certitude est déjà acquise : l’approvisionnement sera suffisant et les contrôles renforcés. Il ne faut pas douter un seul instant de ces mesures, comme par le passé. Toutefois, cela n’épargnera pas les Marocains des hausses des prix des produits de première nécessité, qui ont déjà atteint des sommets ces dernières années.
En cette période de grande sécheresse, les autorités ont promis un approvisionnement régulier en produits agricoles, malgré les aléas climatiques, afin de répondre à la forte demande du Ramadan. Cependant, elles n’ont fait aucune promesse concernant une baisse des prix de la viande, y compris le poulet, les œufs et le poisson, qui figurent parmi les aliments les plus consommés durant cette période.
Signe des temps modernes, une réunion réunissant tous les ministres concernés ainsi que les cadres supérieurs du ministère de l’Intérieur s’est tenue en visioconférence avec l’ensemble des walis, gouverneurs et responsables territoriaux des affaires économiques. Objectif : intensifier la lutte contre la spéculation et assurer une stricte application des lois et directives visant à protéger le pouvoir d’achat des citoyens.
Par Jalil Nouri
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