À un an des élections législatives et communales de 2026, les partis politiques marocains attendent les prochains discours royaux avant de dévoiler leurs programmes.
À un an des élections législatives et communales de 2026, les formations politiques marocaines hésitent encore à rédiger les programmes qu’elles soumettront aux électeurs. Beaucoup préfèrent attendre les prochains discours du roi Mohammed VI, notamment celui de l’ouverture du Parlement et celui de la Marche Verte en novembre, susceptibles d’apporter des annonces majeures, notamment sur le dossier du Sahara.
Dans un contexte économique en constante évolution, les partis s’impatientent de commencer la rédaction de leurs programmes afin de lancer leurs campagnes dès que possible, face à un scrutin qui s’annonce incertain pour plusieurs d’entre eux.
Au sein des états-majors politiques, les grandes lignes de ces programmes sont généralement connues : axes sociaux, développement territorial, emploi ou encore pouvoir d’achat. Mais tous attendent de confirmer leurs orientations en tenant compte d’éventuels changements durant l’été, d’autant que la situation économique semble s’améliorer de manière visible.
Les derniers chiffres publiés par le Haut-Commissariat au Plan concernant la croissance et l’inflation, désormais perçus comme une véritable boussole économique, laissent entrevoir une année 2025 encourageante, avec de bonnes perspectives pour l’année électorale 2026. Et ce, malgré une saison agricole en demi-teinte, la persistance de la sécheresse et la hausse continue des prix des carburants, de la viande, du poisson et des produits de première nécessité. La pression budgétaire reste forte, mais les fondamentaux s’améliorent.
Dans ce contexte, il n’est pas exagéré de penser que tous les partis, toutes couleurs et symboles confondus, seront tentés de surfer sur cette embellie que revendique déjà la majorité dirigée par Aziz Akhannouch. Les proches du chef du gouvernement sont d’ailleurs à pied d’œuvre : aux avant-postes, ils surveillent le tableau de bord du gouvernement, et se félicitent régulièrement des indicateurs positifs.
Par Jalil Nouri