Des propriétaires de cafés et de restaurants marocains se voient confrontés à des notifications d’avertissement du Bureau Marocain des Droits d’Auteur, exigeant le paiement des droits d’auteur relatifs à la diffusion de contenus musicaux et télévisuels. Ces frais, variant entre 3000 et 7000 dirhams, ont créé un mécontentement parmi les exploitants, déjà touchés par les impacts financiers de la pandémie.
Les avertissements ciblent l’exploitation des droits d’auteur liés à la musique, le folklore, les films, les spectacles saisonniers, la télévision et le théâtre. Toutefois, les professionnels du secteur refusent de s’acquitter de ces frais, niant toute relation directe avec ce bureau.
Noureddine El Harraq, président de l’Association Nationale des Propriétaires de Cafés et Restaurants au Maroc, a déclaré que les cafés ont contesté ces notifications devant les tribunaux et ont gagné leurs affaires. Les professionnels s’opposent à ce qu’ils considèrent comme une injustice, insistant sur leur droit de se tourner vers les tribunaux pour résoudre ce débat juridique.