La récréation est terminée, et le coup de sifflet est venu de cette décision de justice qui a condamné un plaisantin à 7 années de prison pour avoir lancé un appel vengeur sur les réseaux sociaux, appelant à couper la tête du militant amazigh Ahmed Assid.
Ce couperet est tombé brutalement, illustrant l’exemplarité de la loi et rappelant aux imprudents qu’une législation sévère existe contre les abus et les déraillements sur ces plateformes. Les demandes de rançons, les atteintes aux bonnes mœurs et à la morale, les incitations à la débauche, les harcèlements de toutes sortes, les menaces de mort, l’intolérance et le racisme : la toile est devenue un véritable dépotoir de pratiques que le civisme et la religion condamnent, un terreau fertile pour tous les excès.
Le phénomène des influenceurs, véritable excroissance d’Internet, reste une partie visible de cet iceberg qui abrite de nombreuses déviances. Ce phénomène a également subi un coup de pied dans la fourmilière avec des jugements récents, impitoyables, visant des déviants se croyant tout permis. Ces derniers ignorent qu’un État de droit dispose d’une justice vigilante, capable de faire respecter les libertés et d’appliquer une loi équitable pour tous.
Avec de nombreux procès ces derniers mois, les autorités ont envoyé un message fort pour remettre de l’ordre dans ce fourre-tout parfois nauséabond qui a ruiné et brisé des familles, détruit des réputations et semé le doute et le trouble au sein de la société.
Ce nettoyage salvateur est loin d’être achevé, car il s’agit d’une vigilance de tous les jours pour démasquer les voyous impénitents de la toile. À chacun de recourir à l’application Tabligh, qui reste d’une redoutable efficacité pour les utilisateurs.
Par Jalil Nouri
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Ouf enfin car ces influenceurs commençaient vraiment à salir l image du Maroc et donner des mauvais exemples aux jeunes
Application tabligh ?