Vendredi dernier, une opération policière majeure s’est déroulée à Fès, menant à l’arrestation de neuf individus, dont sept femmes. Ces arrestations ont mis en lumière un réseau présumé de prostitution et de trafic d’êtres humains caché derrière les façades discrètes d’un salon de massage.
Selon une source bien informée, les autorités avaient repéré des annonces en ligne suggérant des services sexuels offerts dans ce salon fassi. Les enquêteurs ont réussi à identifier la suspecte principale et à procéder à son interpellation. Parallèlement, six autres femmes ont été arrêtées sur le fait, en présence de deux clients.
La problématique ne se limite pas à la ville de Fès. De nombreux rapports suggèrent que ce phénomène est devenu endémique dans d’autres villes marocaines. À Rabat, par exemple, le quartier de l’Agdal semble être particulièrement touché. Malgré l’afflux de ces salons esthétiques et de massage, beaucoup d’entre eux sont suspectés de cacher des activités illicites. La proximité de ces établissements avec les centres névralgiques de la capitale et leur fonctionnement quotidien interpellent.
Ce qui est plus préoccupant, c’est l’audace avec laquelle ces établissements opèrent, semblant souvent ignorer la menace d’intervention policière. Les autorités sont appelées à redoubler de vigilance et à renforcer les contrôles pour endiguer ce fléau qui s’installe insidieusement sous le couvert d’activités légitimes.
Il convient toutefois de souligner que tous les salons esthétiques ne sont pas engagés dans ces activités illégales. Des établissements professionnels exercent avec sérieux, offrant des services de qualité à leur clientèle.