La rencontre entre les délégations marocaine et espagnole s’est tenue le 2 février, aboutissant à des accords de coopération dans divers secteurs. Le Maroc cherche à tirer parti de l’expérience espagnole, en particulier dans le domaine économique.
L’un de ces secteurs est le secteur ferroviaire. Le Maroc et l’Espagne se sont entendus pour encourager les échanges techniques entre les acteurs du secteur ferroviaire des deux pays et pour améliorer le partage d’expériences. Cela a été décidé lors d’une rencontre entre Mohamed Abdeljalil, ministre marocain des Transports et de la Logistique, et la ministre espagnole des Transports, des Transports urbains et des Infrastructures, Rakel Sánchez Ciemniak.
Mohamed Abdeljalil a déclaré que cet accord donnera un nouveau souffle aux échanges et aux activités de coopération en matière de transport ferroviaire, en soulignant que le Maroc a une forte volonté d’optimiser son territoire avec des lignes ferroviaires. Il a ajouté qu’ils ont décidé de travailler ensemble pour tirer parti de l’expérience espagnole et redynamiser ce projet.
La région du nord du Maroc a connu une expérience réussie dans la préparation des infrastructures ferroviaires ces dernières années, grâce à l’implication des entreprises publiques. La coopération entre les deux pays sera bénéfique pour les deux parties et renforcera les relations économiques entre le Maroc et l’Espagne. La ministre espagnole du Transport et de la Mobilité, Rakiel Sanchis Khameni, a également souligné l’importance de renforcer la coopération dans les secteurs des transports des deux pays, notamment dans le domaine ferroviaire.
Le conseiller en économie, Taib Aïss, considère que le Maroc peut tirer profit de la technologie espagnole avancée dans ce secteur, surtout compte tenu de son coût relativement faible comparé à la technologie française sur laquelle le Maroc dépend actuellement.
Aïss a fait une déclaration à Hespress en mentionnant que l’Espagne est en train de construire d’autres trains à grande vitesse et que le Maroc peut donc se tourner vers cette nouvelle collaboration pour se baser sur la voisine du nord pour le développement de ses propres lignes de trains à grande vitesse, telles que la ligne reliant Casablanca à Marrakech et Agadir.