L’Institut supérieur de planification a récemment publié un rapport révélant une évolution significative dans la structure familiale marocaine. De manière surprenante, le document met en évidence une croissance du nombre de femmes célibataires au Maroc.
Ces tendances sont en partie attribuées à la volonté grandissante des femmes de s’émanciper du contrôle masculin, mais aussi à l’escalade des dépenses liées au mariage et à l’ampleur du chômage. Ce phénomène impacte directement le taux de natalité, modifiant la distribution démographique.
Selon des statistiques officielles, il y a une montée notable du célibat féminin, ce qui a entraîné une baisse du taux de fécondité. Par exemple, le pourcentage de femmes célibataires de 50 ans est passé de 6,7% en 2010 à 9,6% en 2014. De plus, en 2004, le célibat féminin était plus prévalent en milieu urbain (10,9%) qu’en milieu rural (7%).
Des obstacles économiques tels que la précarité financière et le chômage entravent considérablement le mariage. En 2022, le taux de célibat atteignait 40,7%, attestant d’une transition vers un mariage plus tardif aussi bien en zone urbaine que rurale.
Face à cette situation, le gouvernement marocain se mobilise. Mohamed Momen, sociologue à l’Institut royal de formation professionnelle, indique que certains parents, par peur du célibat prolongé de leurs filles, les encouragent à se marier tôt. Pour pallier ces défis, l’État envisage de mettre en place des aides financières pour soutenir les jeunes ménages.
Impressionnant, plus de 60% des Marocaines entre 20 et 24 ans restent célibataires, et ce taux est de 28% pour celles entre 30 et 34 ans. Au total, plus de 8 millions de Marocaines, soit 60% des femmes éligibles au mariage (fixé légalement à 18 ans), sont célibataires. Il est à noter que cette tendance s’accroît davantage chez les femmes (4,6%) que chez les hommes (2,6%).
La montée du célibat féminin au Maroc ouvre plusieurs interrogations majeures. Est-ce que cette tendance est le fruit de contraintes économiques, ou reflète-t-elle un choix délibéré des femmes à la recherche d’une plus grande autonomie ? Le célibat au Maroc : une question économique ou de choix ? Le paysage urbain joue-t-il un rôle plus déterminant que le milieu rural dans cette évolution ? Ou bien assistons-nous à une transformation sociétale plus large où les normes traditionnelles sont remises en question ? Enfin, quelles sont les répercussions à long terme de cette tendance sur la démographie marocaine ?
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Le phénomène croissant du célibat féminin au Maroc, tout comme ailleurs, est révélateur des mutations socio-économiques actuelles. Si l’aspect économique est indéniable, ne négligeons pas la quête d’indépendance et de réalisation personnelle des femmes. Cette évolution interpelle sur l’adaptation de la société aux aspirations nouvelles de sa jeunesse, en particulier féminine.
En outre, la recrudescence des divorces et des échecs matrimoniaux peut dissuader certains de s’engager dans le mariage. La peur de l’échec et les conséquences émotionnelles et financières qui en découlent rendent la perspective du mariage moins attrayante pour beaucoup. Un débat inclusif et ouvert est nécessaire pour envisager un avenir harmonieux.
Il faut encourager la polygamie c’est une des solutions pour répondre à ce phénomène et revenir à une société plus conservatrice. Les sociétés occidentales ont montré leur limites dans l’indépendance des femmes, les femmes gèrent seul les enfants en plus du travail. l’indépendance des femmes veut dire une situation plus précaires des enfants. Et un très faible taux de fécondité une société vieillissante on va avoir les même problème que en Europe avec un besoin dans le future de ramener des travailleurs étrangers pour combler le déficit des populations active.
Bref le salut est dans une société musulmane traditionnel selon les préceptes du prophète SAW
La structure du foyer et du couple marocain telle que nous l as été enseigné par nos parents n est plus adapté au maroc nouveau pour les générations des années 70 et 80 nous sommes l est parents des générations 2000 et nous l avons par conséquent transmis à nos enfants la transition culturelle et le changement des cadres juridiques donne ces taux alarmant.