L’influenceuse marocaine, Rym Renom, lourdement condamnée pour pratiques commerciales trompeuses

Le tribunal de Versailles, dans les Yvelines, a rendu son verdict à l’encontre de Rym Renom, influenceuse marocaine suivie par 1,8 million d’abonnés sur Instagram. Le mardi 11 février 2025, l’ancienne candidate de téléréalité dans La Villa des Cœurs Brisés a été condamnée par contumace à un an de prison ferme et à 25 000 euros d’amende, pour des pratiques commerciales trompeuses commises sur les réseaux sociaux.

Le tribunal a également ordonné la saisie d’une somme de 40 000 euros, représentant selon la justice les gains générés par ses activités promotionnelles jugées illicites. Les faits reprochés à l’influenceuse, aujourd’hui âgée de 34 ans, se seraient déroulés entre 2022 et 2023, alors qu’elle résidait dans les Yvelines, à proximité de Feucherolles.

Le dossier instruit par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) révèle une série d’irrégularités : promotion de soins de la peau, publicité déguisée pour des produits sans mention d’une rémunération, et surtout recommandation d’injections sous-cutanées par des praticiens qui n’étaient pas habilités à exercer. Des pratiques en violation des lois encadrant la publicité médicale et la transparence sur les partenariats commerciaux.

Interrogée à l’époque par les services de contrôle, Rym Renom aurait indiqué qu’elle « ignorait » certaines règles applicables à ses publications, une défense qui n’a manifestement pas convaincu le tribunal.

La jeune femme, qui résiderait désormais entre Bali et Dubaï, n’a pas encore réagi publiquement à sa condamnation. Elle dispose toutefois de la possibilité de faire appel, ce qui lui permettrait de bénéficier de nouveau de la présomption d’innocence jusqu’à un second jugement.

Cette affaire relance le débat sur la régulation des influenceurs, dont les messages ont un fort impact commercial, mais qui ne sont pas toujours formés ou conscients des obligations légales liées à leurs publications. Le cas de Rym Renom pourrait ainsi servir de précédent en matière de contrôle des pratiques numériques dans l’univers de l’influence.

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