Le Maroc U20 a validé son billet pour les quarts de finale de la Coupe du monde au Chili en domptant la Corée du Sud (2-1) au stade El Teniente de Rancagua. Portés par un départ canon et une rigueur sans ballon, les Lionceaux de Mohamed Ouahbi confirment leur montée en puissance dans ce Mondial chilien.
Le scénario parfait s’est dessiné très tôt : sur un centre marocain, Shin Min-Ha trompe son propre gardien et offre l’ouverture du score au Maroc dès la 8e minute. Après la pause, Yassir Zabiri double la mise d’un geste d’attaquant sûr de lui (58e), récompensant un plan de jeu fait d’intensité dans le premier pressing et de transitions propres. Les Asiatiques ne reviendront qu’au bout du temps additionnel, Kim Tae-won transformant un penalty (90+6). Score final : 2-1, logique au vu de la maîtrise marocaine. Ces détails (buteurs, minutes) ont été confirmés par plusieurs bilans de match.
Les clés du match
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Pressing haut et couloirs tranchants : le Maroc a étouffé la relance coréenne, forçant des erreurs techniques près de leur surface — l’OG de Shin Min-Ha naît précisément de cette pression.
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L’équilibre bloc-équipe : entre les lignes, l’assise défensive a laissé peu d’angles de frappe à la Corée jusqu’au temps additionnel. Les entrées en fin de match ont servi à verrouiller l’axe et à gérer la profondeur. (Feuille de match et compositions concordantes).
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Efficacité dans les zones clés : Zabiri, déjà en vue en phase de groupes, confirme son sens du but et sa capacité à peser dos au jeu.
Cap sur les États-Unis en quarts
Avec ce succès, le Maroc retrouvera les États-Unis, vainqueurs larges de l’Italie (3-0). Le quart est programmé dimanche 12 octobre à 21h (GMT+1), toujours à El Teniente (Rancagua). C’est un duel à haute intensité : les Américains affichent une animation offensive efficace (Cremaschi en forme), tandis que le Maroc s’appuie sur un plan collectif bien huilé et une solidité mentale visible dans les temps faibles.
Ce que dit cette victoire
Au-delà du score, la copie rendue par les Lionceaux coche trois cases d’une équipe de tournoi :
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Entrer fort pour imposer le tempo ;
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Tuer les moments avec du réalisme (2e but) ;
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Savoir souffrir en fin de match sans rompre.
Dans un Mondial où la FIFA teste un “VAR simplifié” (FVS) qui peut influencer des décisions clés, garder ses nerfs et l’organisation sur coups de pied arrêtés sera déterminant à mesure que la tension monte.