L’Iran est en deuil suite à la perte tragique de son président, Ebrahim Raisi, et de plusieurs hauts fonctionnaires, après un accident d’hélicoptère survenu dans une région montagneuse du nord-ouest du pays. L’hélicoptère, qui transportait également le ministre des Affaires étrangères, Hussein Amir Abdollahian, l’Imam de la prière du vendredi de Tabriz, Ayatollah Ali Al Hashem, et le gouverneur de l’Azerbaïdjan oriental, Malik Rahmati, s’est écrasé dans la province de l’Azerbaïdjan oriental.
La nouvelle de la disparition de l’hélicoptère a été confirmée après une intense recherche, marquée par l’absence de signes de vie parmi les débris. La télévision officielle a diffusé des images des opérations de recherche menées par le Croissant-Rouge iranien dans des conditions difficiles, caractérisées par un brouillard dense et des terrains accidentés.
Dans un élan de solidarité internationale, des équipes de secours, y compris de Turquie, ont été dépêchées pour aider aux efforts de recherche. Le drame a également suscité des réactions mondiales, avec des messages de condoléances et d’offres d’assistance venant de plusieurs pays, dont les États-Unis et la Chine.
La perte de figures aussi centrales dans la politique iranienne promet d’avoir des répercussions significatives, non seulement au niveau national mais aussi international. Les dispositions constitutionnelles prévoient qu’en cas de décès du président, le vice-président assume les fonctions jusqu’à l’organisation de nouvelles élections, prévues dans les 50 jours suivant le décès.