Le tribunal d’Anvers a récemment prononcé une lourde peine à l’encontre du kickboxeur marocain Jamal Ben Saddik. Condamné à quarante mois de prison et à une amende de 40 000 euros, Jamal Ben Saddik est au centre d’une affaire complexe de blanchiment d’argent et d’escroquerie. Son frère, Said Ben Saddik, et un ami proche, dont les noms n’ont pas été divulgués, ont également écopé de peines d’emprisonnement et d’amendes significatives.
L’affaire a débuté dans le cadre d’une enquête néerlandaise visant l’homme d’affaires Karim S., soupçonné d’avoir orchestré un vaste réseau de blanchiment d’argent via ses magasins de sport. Les enquêteurs ont découvert que Jamal Ben Saddik avait joué un rôle crucial dans ce système en facilitant le blanchiment d’environ 130 000 euros.
Parmi les preuves présentées au tribunal, il a été révélé que Jamal Ben Saddik avait fait financer une luxueuse cuisine d’une valeur de 23 000 euros par la belle-mère de Karim S. Cette dépense somptueuse a été considérée comme un élément clé du réseau de blanchiment d’argent.
Le frère de Jamal, Said Ben Saddik, a été condamné à 30 mois de prison et à une amende de 24 000 euros. L’ami proche, quant à lui, a reçu une peine encore plus sévère : quatre ans de prison et une amende de 80 000 euros.
Malgré les preuves accablantes, Jamal Ben Saddik clame son innocence et a annoncé son intention de faire appel de cette décision. Sur Instagram, il a exprimé sa confiance en la justice, déclarant : « Je compte sur le fait que la justice triomphera ».
Cette affaire met en lumière les ramifications internationales du blanchiment d’argent et les efforts des autorités pour combattre ce fléau. Les condamnations sévères reflètent la gravité des crimes commis et envoient un message fort sur la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent.