Le monde judiciaire marocain se prépare à un événement d’envergure avec le procès imminent d’Abdenbi Bioui et de Saïd Naciri, une affaire qui retient l’attention à l’échelle nationale et internationale. Surnommée « l’Escobar du Sahara », cette affaire implique plusieurs autres accusés et a captivé l’intérêt des médias en raison de son envergure et de sa complexité.
Les accusations pesant sur Bioui et Naciri sont extrêmement graves, avec des peines pouvant atteindre 20 ans de prison, conformément au code pénal marocain. Les charges les plus sévères incluent le faux en écriture publique et l’usage de faux documents, passibles de 10 à 20 ans d’emprisonnement selon l’article 354 du code pénal.
En outre, l’utilisation de documents contrefaits peut entraîner des peines de 5 à 10 ans de prison, tandis que l’obtention de témoignages sous contrainte est également sanctionnée par des peines de 5 à 10 ans d’emprisonnement.
Le dossier d’accusation comprend également la participation à la falsification de registres publics, passible de 10 à 20 ans de prison, ainsi que des infractions relatives à la privation illégale de liberté, punissables de 5 à 10 ans d’emprisonnement.
Outre les peines d’emprisonnement, des amendes substantielles sont prévues, allant de 100 000 à 200 000 dirhams, en fonction des infractions commises.
Les accusés doivent également répondre à des accusations de trafic de drogue et d’autres délits connexes, passibles de peines allant jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et des amendes pouvant atteindre 500 000 dirhams.
Ces accusations diverses soulignent la gravité des crimes présumés commis par Bioui et Naciri, mettant en lumière l’engagement des autorités marocaines à lutter contre la corruption et les infractions financières à tous les niveaux de la société.
En conclusion, les principaux accusés dans cette affaire d’envergure, Abdenbi Bioui et Saïd Naciri, font face à des accusations graves qui pourraient leur valoir une peine minimale de 20 ans de prison, selon le code pénal marocain. Avec une telle perspective, il est probable qu’ils passeront un long moment derrière les barreaux. Ce procès représente un exemple clair de l’engagement des autorités marocaines à lutter contre la corruption et la criminalité à tous les niveaux et démontre que personne, quelle que soit sa position sociale ou son influence, n’est à l’abri des poursuites judiciaires lorsque des actes répréhensibles sont commis. Elle souligne ainsi l’importance de l’égalité devant la loi et la nécessité pour chaque individu de répondre de ses actes devant la justice.
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C’est excellent. Ça devrait concerner tous les grands corrompus et corrupteurs, tous ceux qui sucent l’état et dont bcp en font partie, comme ces 2 lascars ainsi que tous les députés bandits visés et encore aujourd’hui les ex-dirigeants de 2M. Mais d’autres plus importants et plus gros poissons, connus et condamnés pour certains, sont toujours là dans leurs hautes fonctions continuant d’exercer en toute impunité, sans être le moins du monde ébranlés ni touchés ni même se sentant concernés…pour l’instant. Seront-ils un jour poursuivis? Peut-être…s’ils deviennent inutiles ou qu’on n’en veut plus. Là ils seront lancés en pâture… Esperons ceci pour bientôt et qu’ils soient rapidement démis de leurs hautes fonctions et condamnés lourdement pour le Respect de ce pays et de ses institutions.
On a déjà vu ça à l’ère de H2 avec l’opération « mains propres » qui avait fait tomber des têtes mais pas toutes et surtout pas les plus importantes….
Espérons enfin une opération mains propres sans discernement car des citoyens honnêtes voulant travailler ce pays dans la dignité et en toute transparence existent.