Dans le climat diplomatique actuel, la présidence d’Emmanuel Macron marque une période tendue pour les relations entre la France et les pays du Maghreb, notamment le Maroc et l’Algérie. Ces pays, autrefois partenaires de dialogue politique de premier plan, semblent désormais figurer au second plan de l’agenda de Macron.
Le Président français, en effet, semble adopter une attitude stoïque face aux appels à l’amélioration de ces relations, émanant des secteurs politiques et économiques. Les liens entre la France et le Maroc, en particulier, sont marqués par un froid glacial que Macron n’est pas pressé de dissiper.
En outre, ce climat de froideur entre la France et le Maroc a commencé à avoir un impact économique. La relation commerciale autrefois fructueuse entre ces deux pays a connu des difficultés, avec l’Espagne qui semble tirer profit de cette situation pour renforcer ses propres liens commerciaux avec le Maroc. Cette évolution est un signal d’alarme supplémentaire, illustrant les conséquences concrètes de cette impasse diplomatique.
Cependant, le tableau est quelque peu différent avec l’Algérie. Malgré une façade de bonhomie, les relations sont embrouillées, principalement à cause des demandes considérées comme excessives de la part du régime algérien. Alger semble vouloir imposer à Macron un code de conduite et des conditions politiques, une approche qui complique davantage les relations.
Ces tensions diplomatiques mettent en évidence les difficultés auxquelles la diplomatie française est confrontée dans le Maghreb sous la présidence de Macron. Afin de surmonter ces obstacles, il est indispensable de chercher une normalisation des relations avec le Maroc et d’entreprendre un dialogue honnête avec le régime algérien. Un nouveau chapitre de la diplomatie française dans le Maghreb attend d’être écrit.