Lors de son discours prononcé à l’occasion de la Fête du Trône, le roi Mohammed VI a de nouveau lancé un appel clair et fraternel à l’Algérie. Plus qu’une formule diplomatique, ses mots résonnent comme une invitation sincère à enterrer définitivement un différend qui, depuis des décennies, empoisonne les relations entre deux peuples liés par l’histoire, la langue, la religion, la géographie… et le cœur.
En s’adressant au « peuple frère d’Algérie », le souverain marocain a rappelé avec fermeté la constance de sa position : celle de la main tendue, du dialogue sans conditions, et de la volonté d’apaiser les tensions. Il a insisté sur une évidence que beaucoup oublient : l’unité des deux peuples est une richesse précieuse qu’il serait absurde de sacrifier sur l’autel de calculs politiques passés ou dépassés.
Et les signes d’ouverture ne viennent pas uniquement du Maroc. De l’autre côté de la frontière, le président Abdelmadjid Tebboune a surpris en recevant récemment à El Mouradia l’écrivain algérien Rachid Boudjedra, connu pour ses positions favorables à la marocanité du Sahara. Une décision symbolique, presque audacieuse, qui rompt avec le discours traditionnel dominant. À cela s’ajoute une nette inflexion dans la rhétorique présidentielle, moins virulente envers le Maroc ces derniers jours. Le ton change, sans que personne n’ose vraiment encore le dire ouvertement.
Peut-être que la pression de l’isolement diplomatique, perceptible lors de plusieurs sommets internationaux où l’Algérie s’est retrouvée marginalisée, a contribué à ce glissement. Mais au-delà des motivations, c’est l’effet qui compte : une possibilité réelle d’ouverture.
Il est donc temps que les médias, mais aussi les citoyens sur les réseaux sociaux, prennent le relais. Il est temps de rompre avec les discours haineux, les caricatures blessantes et les invectives inutiles. Il est temps de faire place à la bienveillance, à la fraternité, à la curiosité de l’autre. Car aucun peuple ne sort grandi d’un conflit qui l’oppose à un voisin qui lui ressemble tant.
Le roi Mohammed VI l’a bien résumé : la relance de l’Union du Maghreb passe inévitablement par une réconciliation maroco-algérienne. Une union qui, pour exister, a besoin du Maroc et de l’Algérie, travaillant main dans la main au service de la paix et du développement dans toute la région.
Les clivages politiques appartiennent aux élites, mais la réconciliation commence toujours par les peuples. Et si cette fois, c’était la bonne ?
Par Salma Semmar
C’est d’une naïveté notoire que de croire que la réception de l’écrivain est un signe de rapprochement avec le Maroc, au contraire elle a pour but, à mon avis, de diaboliser le Maroc pour dissuader l’écrivain de faire un revirement quant à ces positions « pro Maroc ».
Il ne faut pas oublier que cet écrivain voue une afmiraysans bornes au nazi Boukharoba…Et s’il s’est installé au Maroc et qu’il soutient prétendument la marocanité du Sahara c’est par pur calcul.
Vox clamantis in deserto !
Sa Majesté s’adresse, en roi visionnaire et bienveillant à un malheureux peuple algérien lobotomisé et vampirisé par une junte mafieuse stalino-fasciste cacochyme analphabète et alcoolique.
Il n’y a rien à attendre d’un pays dirigé par des voyous.
Ses paroles fortes et nobles seront celles d’un grand roi qui aura, encore une fois, en tendant une main généreuse à nos voisins, prêché dans le désert…