L’entraîneur italien d’Chelsea Enzo Maresca n’a pas mâché ses mots concernant le choix géographique pour l’organisation de la Coupe du Monde des clubs actuellement disputée sur le sol américain. Ses déclarations font suite aux nombreuses perturbations météorologiques qui affectent le déroulement normal de la compétition depuis son lancement.
Après la victoire convaincante de son équipe face à Benfica sur le score de 4-1, permettant aux Blues de décrocher leur qualification pour les quarts de finale, le technicien transalpin s’est montré particulièrement critique envers les conditions organisationnelles du tournoi. Sa frustration transparaît clairement dans ses propos post-match où il remet fondamentalement en question la pertinence du territoire américain pour accueillir une compétition de cette envergure.
Maresca a exprimé son incompréhension face à cette situation inédite en déclarant que cette accumulation d’interruptions transforme complètement la nature même du spectacle footballistique. Selon lui, six rencontres ayant subi des arrêts de jeu prolongés constituent un record difficile à accepter dans le monde du football professionnel moderne. Le stratège italien qualifie même cette situation de totalement surréaliste et avoue peiner à comprendre comment une telle organisation peut être maintenue.
Bien qu’il reconnaisse la légitimité des préoccupations sécuritaires qui motivent ces décisions d’interruption, l’entraîneur de Chelsea estime que lorsque sept ou huit matchs subissent des perturbations similaires, cela témoigne d’un choix géographique inadéquat pour l’accueil de cette prestigieuse compétition internationale.
La rencontre opposant Chelsea à Benfica illustre parfaitement ces dysfonctionnements organisationnels. Le match s’est trouvé interrompu à la 85ème minute de jeu en raison de conditions météorologiques menaçantes, obligeant joueurs et spectateurs à patienter pendant deux heures complètes avant la reprise des hostilités. Cette suspension prolongée résultait des craintes liées à l’approche d’un violent orage accompagné d’activité électrique intensive dans la zone du stade.
Cette polémique soulève des questions légitimes sur la planification et la sélection des sites d’accueil pour les compétitions footballistiques internationales, particulièrement lorsque les conditions climatiques locales peuvent compromettre significativement le bon déroulement sportif et l’expérience des supporters.