Depuis le 1er janvier 2024, les fumeurs au Maroc font face à une hausse significative des prix des cigarettes, variant entre 50 centimes et 10 dirhams. Cette augmentation, détaillée dans le Bulletin Officiel, s’inscrit dans le cadre des nouvelles normes en vigueur concernant la composition des cigarettes vendues dans le pays.
Ces changements réglementaires touchent notamment la teneur en goudron, nicotine et monoxyde de carbone des cigarettes. Les distributeurs en gros ont l’obligation de retirer du marché et de détruire les produits non conformes à ces normes.
Cette majoration des prix découle de l’augmentation de la taxe intérieure de consommation (TIC), introduite dans la loi de finances 2024. En réponse à cette hausse, une partie des fumeurs marocains commence à se tourner vers le vapotage, une alternative perçue comme moins coûteuse et potentiellement moins nocive.
Le vapotage, ou l’utilisation de cigarettes électroniques, gagne en popularité comme une option de substitution, particulièrement en raison de son coût relativement inférieur et de sa perception comme une méthode de sevrage tabagique plus douce. Cette transition suggère une évolution des habitudes de consommation de tabac au Maroc, influencée par les changements législatifs et économiques.
Cette hausse des prix des cigarettes est une tentative de l’État marocain de réguler la consommation de tabac, tout en générant des revenus supplémentaires via la TIC. Elle pourrait également avoir un impact positif sur la santé publique en réduisant la consommation de cigarettes traditionnelles, bien que l’efficacité du vapotage en tant qu’alternative plus saine reste un sujet de débat.