La récente flambée de violence en Palestine, entamée le 7 octobre, a poussé de nombreux pays à prendre position. Parmi eux, le Maroc se distingue par sa neutralité, comme le rapporte « Jeune Afrique ». La capitale, Rabat, n’a pas manqué de condamner les attaques envers les civils tout en plaidant pour une fin immédiate des hostilités.
Cette attitude mesurée montre les nuances des accords d’Abraham et de la normalisation des liens entre le Maroc et Israël. Ces deux nations, alliées depuis décembre 2020, ont renforcé leurs relations sur plusieurs plans. Selon des observateurs, cette position neutre du Maroc n’est pas seulement guidée par le désir d’éviter d’aggraver les tensions, mais également par la volonté de jouer un rôle d’apaisement. Prendre parti condamnerait Rabat à renoncer à sa capacité de médiation et à œuvrer pour la paix. Les mêmes sources insistent sur le fait que la normalisation ne signifie pas l’opposition aux Palestiniens. Bien au contraire, elle est vue comme un chemin vers la paix, une position également soutenue par le Comité Al-Qods, présidé par le roi Mohammed VI.
La politique étrangère marocaine, comme l’indique « Jeune Afrique », prend en compte l’opinion publique, surtout sur des questions aussi sensibles. Les Marocains sont naturellement émus par cette tragédie qui secoue de nouveau la région. La publication n’exclut pas un changement de ton si le conflit s’intensifie et si les attaques violent les principes du droit international.
Rappelons qu’auparavant, le Maroc avait exprimé sa profonde inquiétude face à la détérioration de la situation à Gaza et condamné l’agression envers les civils. Le royaume, sous la direction de son souverain, continue de plaider pour le dialogue comme unique solution pour parvenir à une résolution durable du conflit israélo-palestinien, basée sur le principe des deux États reconnu internationalement.