Ce vendredi à 20h, le Maroc affronte le Niger dans un match de qualification pour la Coupe du monde 2026. Mais au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre a déjà acquis une dimension historique : elle marquera l’inauguration officielle du nouveau stade Prince Moulay Abdellah de Rabat, une enceinte de 69.000 places qui symbolise l’ambition sportive du Royaume en vue de la CAN 2025 et de la Coupe du monde 2030, coorganisée avec l’Espagne et le Portugal.
Une enceinte flambant neuve
Le stade a été inauguré jeudi par le Prince Héritier Moulay El Hassan, sur ordre de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. L’enceinte s’impose comme un joyau architectural, répondant à toutes les normes de la FIFA : pelouse hybride de dernière génération, plus de 100 loges, salons VIP et espaces médias ultramodernes. Avec ses 69.000 sièges, il devient l’un des plus grands stades d’Afrique.
Une attente populaire immense
Les billets pour Maroc–Niger se sont vendus en quelques minutes seulement, provoquant une ruée sans précédent. Faute de places disponibles, un marché noir s’est développé, malgré les avertissements répétés des autorités. À Rabat, l’effervescence est palpable : toute la ville s’est mise aux couleurs nationales et un tifo géant est prévu pour l’entrée des équipes. Les supporters attendent avec impatience de célébrer cette double occasion : un match de qualification décisif et l’ouverture d’un stade qui doit accueillir les plus grandes compétitions.
Le Maroc en quête de confirmation
Sur le plan sportif, les Lions de l’Atlas, finalistes de la dernière CAN et demi-finalistes du Mondial 2022, partent largement favoris. Walid Regragui devrait aligner une équipe compétitive, mêlant cadres expérimentés comme Hakimi, En-Nesyri ou Amrabat, et jeunes talents prometteurs. Le Niger, considéré comme outsider, espère surprendre grâce à son organisation défensive.
Un test grandeur nature
Au-delà du résultat, ce match sera observé de près par la FIFA et la CAF comme un test grandeur nature pour la logistique et l’organisation marocaine. Le Royaume veut démontrer qu’il est prêt à accueillir les grands rendez-vous à venir et à offrir au football africain des infrastructures de rang mondial.
Par Mounir Ghazali