À partir du 15 février 2024, les amateurs de boissons alcoolisées au Maroc devront peut-être se préparer à des dépenses supplémentaires, car les prix des vins, des bières et des alcools de toutes sortes vont augmenter. Cette information émane de professionnels du secteur, qui signalent des hausses particulièrement significatives pour les alcools forts tels que le gin, la vodka et le whisky, avec des augmentations allant de 50 à 100 dirhams par bouteille.
Cette augmentation des prix découle des mesures fiscales contenues dans l’actuelle Loi des finances, en vigueur depuis le 1er janvier. En vertu de cette loi, le gouvernement a imposé une Taxe Intérieure de Consommation (TIC) de 30 000 dirhams par hectolitre sur les alcools destinés à la préparation ou contenus dans diverses boissons alcoolisées. Cela se traduit par une TIC de 300 dirhams par litre d’alcool pur.
Pour ce qui est des bières, elles seront désormais taxées à 1 500 dirhams le hectolitre (soit 15 dirhams par litre), tandis que les vins seront taxés à 2 000 dirhams le hectolitre (20 dirhams par litre).
Selon les prévisions de la Loi des finances pour cette année, le gouvernement marocain prévoit de récolter plus de 62 millions de dirhams au titre des frais de licence sur les débits de boissons.
Il est important de noter que la TIC sur les alcools et le tabac demeure l’une des principales sources de recettes du Budget général de l’État, avec des montants dépassant respectivement les 11 et 12 milliards de dirhams.
Cette nouvelle réglementation fiscale aura un impact direct sur les consommateurs et pourrait modifier leurs habitudes de consommation, tout en générant des revenus supplémentaires pour le gouvernement.
En raison de cette augmentation, certains consommateurs pourraient être incités à reconsidérer leur consommation d’alcool. Avec des taxes plus élevées, les dépenses supplémentaires pourraient peser sur le budget des ménages. Cela soulève la question de savoir si certains devraient envisager de réduire leur consommation d’alcool ou même d’arrêter complètement, en tenant compte de l’impact financier et de la santé.
2 Comments
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
wahid
9 mois il y a
Le fisc se comporte comme la mafia qui exploite l’addiction pour imposer ses règles.C’est loin de l’éthique.
said
9 mois il y a
c’set ridicule, le gouvernement ne fait que taxer la classe moyenne de la population qui fait vivre le Maroc
Le fisc se comporte comme la mafia qui exploite l’addiction pour imposer ses règles.C’est loin de l’éthique.
c’set ridicule, le gouvernement ne fait que taxer la classe moyenne de la population qui fait vivre le Maroc