Aujourd’hui, à Marrakech débute l’Assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale. Attirant près de 12.000 experts, dont 189 délégations menées par ministres et gouverneurs de Banques centrales, cet événement majeur met le Maroc au centre de la scène financière. Le pays oriente sa communication sur six thématiques : inclusion financière et digitale, développement durable, réformes institutionnelles, entrepreneuriat, filets sociaux et la promotion du vivre-ensemble.
Dès ce lundi, Marrakech se transforme en plaque tournante de la finance mondiale en accueillant les Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI. Ces assises, qui ne quittent Washington qu’une fois tous les trois ans, verront leur point culminant lors des réunions officielles dans la Cité ocre de vendredi à dimanche.
Cette année, l’événement revêt une importance particulière. D’abord, pour le Maroc, qui a remporté sa candidature face à 12 autres nations. Ensuite, parce que cette manifestation, initialement prévue en 2021, a été reportée à deux reprises à cause de la pandémie de Covid-19. Il est à noter que c’est seulement la deuxième fois depuis 1973 que le continent africain accueille un tel événement, le précédent étant à Nairobi, au Kenya.
Selon Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, le choix du Maroc s’explique par ses avancées démocratiques, sociales et économiques des deux dernières décennies, ainsi que sa résilience face aux catastrophes naturelles, comme les tremblements de terre récents.
En tant qu’hôte, le Maroc a choisi de concentrer ses efforts de communication sur six thématiques majeures : l’inclusion financière et digitale, le développement durable, les réformes des institutions financières, l’entrepreneuriat, les filets sociaux, et la tolérance.
Le partenariat solide entre le Maroc et le FMI, renforcé depuis 2012 avec la conclusion de quatre accords successifs, montre l’importance de cette relation. En avril 2023, le FMI a accordé un financement significatif au Maroc pour aider à se prémunir contre les chocs externes et poursuivre ses réformes. De son côté, la Banque mondiale, le principal bailleur de fonds international du Maroc, a octroyé plus de 25 milliards de dollars au pays au cours des dix dernières années.
Cette semaine à Marrakech, où près de 12 000 participants, dont des dignitaires, des experts et des médias du monde entier, convergeront, sera un témoignage de la position du Maroc sur l’échiquier mondial. Elle mettra en avant sa politique africaine, ses réformes et sa vision pour un avenir prospère.