La chambre correctionnelle en flagrant délit du tribunal de première instance de Marrakech a rendu vendredi soir des décisions de justice dans une affaire concernant la commercialisation de viandes avariées. Les verdicts interviennent après qu’il a été établi qu’un boucher du quartier Massira et son assistant étaient impliqués dans le transport et la distribution de viandes ne respectant pas les normes sanitaires en vigueur.
Selon des sources judiciaires, l’instance juridique a condamné le boucher, considéré comme le principal accusé dans cette affaire, à une peine d’un an de prison ferme assortie d’une amende financière de 4000 dirhams. Cette sanction sévère reflète la gravité des faits reprochés et la volonté des autorités judiciaires de lutter fermement contre les pratiques mettant en danger la santé publique.
Les décisions judiciaires ont également concerné l’assistant du boucher qui a été condamné à quatre mois de prison ferme accompagnés d’une amende de 1500 dirhams. Cette condamnation fait suite à sa participation active dans le transport des viandes à travers des moyens ne respectant aucunement les conditions sanitaires requises pour ce type de marchandises périssables.
Les détails de cette affaire remontent à une opération de contrôle menée par les autorités compétentes qui a permis de mettre au jour ce trafic de viandes impropres à la consommation. L’intervention des services de contrôle a conduit à la saisie de quantités importantes de viandes qui étaient transportées dans un véhicule dépourvu des conditions minimales d’hygiène et du système de réfrigération obligatoire pour le transport des produits d’origine animale.
Suite à l’opération de saisie initiale, une commission mixte composée de représentants de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et des autorités locales s’est déplacée vers la boucherie à laquelle appartenaient les viandes. L’inspection approfondie des lieux a révélé la présence d’environ 30 carcasses d’ovins dans un état de décomposition avancée et totalement impropres à la consommation humaine.
Les enquêteurs ont découvert que ces viandes avariées étaient destinées à être commercialisées auprès de consommateurs sans méfiance, mettant ainsi en péril la santé de centaines voire de milliers de personnes. L’ampleur de la découverte et l’état de putréfaction des carcasses ont choqué les inspecteurs présents lors du contrôle qui ont immédiatement ordonné la destruction de l’ensemble des produits saisis.










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