Les autorités de la commune rurale d’Ourika ont mis fin, samedi dernier, à une cérémonie de mariage homosexuel entre un ressortissant français et un Néo-zélandais dans un hôtel situé au douar Taourirte. Alertées de la tenue de cet événement, les forces locales sont intervenues sur place pour mettre un terme à la célébration, qui se déroulait en présence d’une cinquantaine de convives étrangers, selon le média Barlamane.
À leur arrivée, les responsables de l’hôtel ont tenté de dissimuler la véritable nature de la cérémonie en affirmant qu’il s’agissait simplement d’une fête d’anniversaire. Cependant, les témoignages des employés de l’établissement ont rapidement confirmé qu’il s’agissait bien d’un mariage entre deux hommes, une union interdite par la loi marocaine.
Face à cette situation, les autorités ont exigé l’interruption immédiate de la cérémonie, rappelant aux organisateurs et aux responsables de l’hôtel que les mariages homosexuels ne peuvent en aucun cas être célébrés au Maroc. Le pays, qui interdit explicitement les unions entre personnes de même sexe, considère cette pratique comme une infraction aux mœurs et aux lois en vigueur.
Cet incident met en lumière les divergences culturelles et légales concernant les droits des personnes LGBTQ+ au Maroc et ailleurs dans le monde. Alors que certains pays reconnaissent et protègent le mariage entre personnes de même sexe, d’autres, comme le Maroc, maintiennent une position ferme contre cette pratique. La question continue de susciter des débats passionnés, notamment avec l’afflux de touristes étrangers ayant des attentes différentes en matière de libertés individuelles.
Pour l’heure, les autorités locales veillent à faire respecter la législation en vigueur et rappellent que toute tentative de célébrer des unions de ce type sera sanctionnée conformément à la loi marocaine.