Marrakech s’apprête à franchir un nouveau cap en matière de gouvernance territoriale. Une réunion élargie consacrée aux préparatifs du lancement d’une Police de l’Urbanisme au niveau de la préfecture de Marrakech s’est tenue jeudi au siège de la Wilaya de la région Marrakech-Safi. Cette rencontre a été présidée par le Wali de la région, gouverneur de la préfecture de Marrakech, Khatib El Hebil, en présence des agents d’autorité et de représentants des services concernés.
Selon un communiqué de la Wilaya, cette initiative s’inscrit dans une nouvelle dynamique institutionnelle visant à organiser, coordonner et renforcer les opérations de contrôle, de suivi et de sanction des infractions liées à l’urbanisme. Plusieurs réunions techniques ont d’ailleurs été tenues au cours de la semaine afin de finaliser les contours de ce projet structurant pour la cité ocre.
La future Police de l’Urbanisme sera exclusivement dédiée aux questions d’aménagement et au contrôle du bâti. Elle aura pour mission de veiller au respect des règles d’urbanisme, de lutter contre les constructions anarchiques et les pratiques illégales, et de mieux encadrer l’extension urbaine d’une ville en pleine croissance. L’objectif est clair : renforcer la gouvernance territoriale et améliorer la qualité de la gestion urbanistique à l’échelle de la préfecture de Marrakech.
Cette démarche intervient dans un contexte national marqué par la centralité du logement, de l’urbanisme et de la reconstruction dans la stratégie gouvernementale, telle que confirmée par le projet de loi de finances 2026. Entre aides directes au logement, réhabilitation des zones sinistrées et renforcement de la planification urbaine, le Royaume poursuit une vision de développement territorial équilibré et durable, en droite ligne avec les Hautes Orientations Royales.
Sur le terrain, cette nouvelle police spécialisée devra également contribuer à améliorer la qualité des services offerts aux citoyens, notamment en matière de sécurité publique, d’encadrement du domaine urbanistique et de traitement des réclamations. Elle s’inscrit dans le cadre de la loi organique n° 113-14 relative aux collectivités territoriales, qui consacre les principes de proximité, de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires locales.
Pour garantir l’efficacité de ce dispositif, un groupe de techniciens spécialisés a d’ores et déjà été sélectionné pour constituer le noyau initial de cette unité. Celle-ci rassemblera des agents d’autorité et des techniciens issus de la préfecture, de la commune de Marrakech et de l’Agence urbaine, afin d’assurer une coordination étroite entre les différents intervenants.
À travers ce projet, Marrakech entend se doter d’un outil opérationnel supplémentaire pour préserver son tissu urbain, lutter contre les dérives et accompagner sa transformation en métropole moderne, attractive et respectueuse des règles d’aménagement et de développement durable.











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Très bonne initiative.
Je pense que tous les quartiers de la ville doivent être traités équitablement en matière de propreté et d’équipements. Seule M Avenue et certaines parties des grands axes sont dignes d’être considérés comme faisant honneur à la ville. La saleté, les mauvaises odeurs, l’anarchie de la circulation, la pollution, l’arnaque et la mendicité endémiques ne semblent pas décourager les touristes.
L’avenue Fetouaki et les rues adjacentes débordent de saleté. J’y ai même croisé des touristes qui se pinçaient le nez. Que dire de l’avenue Al Moqawama infestée de chiens errants jusqu’aux nouvelles résidences de l’ancien quartier industriel ? Que dire de lAvenue Hassan Ii après la gare où j’ai rencontré des enfants sniffant je ne sais quoi en plein jour adossés à un mur non loin de Aswak Assalam ?
Il suffit par exemple d’aller à l’intérieur même de Guéliz pour découvrir un décor parallèle où les trottoirs défoncés par endroits sont jonchés de détritus. L’endroit le plus frappant, car immédiatement proche du Boulevard Mohamed V est la rue Mansour Adhabi.
Je pourrais citer des dizaines d’endroits laisses à l’abandon. Que dire de l’illisibilité du réseau de bus urbains dont on ne connait ni la carte ni l’emplacement des arrêts ni les horaires ?