L’effervescence gagne Marrakech alors que la ville s’apprête à accueillir, du 9 au 15 octobre, les assemblées annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale, rassemblant l’élite financière et économique mondiale. Ce rendez-vous crucial, soutenu par la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, promet d’être un carrefour d’idées, plaçant l’Afrique et les pays en développement au centre des discussions.
Madame Fettah a récemment partagé ses attentes lors d’une conférence de presse, soulignant le potentiel de ces assemblées pour débattre des défis pressants auxquels sont confrontés les pays en développement, et plus particulièrement le continent africain. C’est une occasion en or pour aborder des enjeux tels que la finance publique, la santé globale, la transition écologique et les réalités géostratégiques.
La confiance accordée au Maroc pour l’organisation de ces assemblées démontre la solidité du pays sur la scène internationale, ainsi que la reconnaissance de sa stabilité sous la houlette de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
En matière logistique, tout a été mis en œuvre pour garantir un accueil optimal. Malgré les défis posés par le récent séisme, les travaux d’aménagement du site événementiel « Bab Ighli » ont été terminés à temps. Un point sur lequel la ministre a insisté, tout en rappelant l’importance de l’aide apportée aux victimes du séisme.
L’événement de cette envergure, qui va aborder des thématiques aussi cruciales que la crise énergétique, le climat, la migration et la relance post-Covid, nécessite des infrastructures à la hauteur. Ainsi, un campus de 23 hectares a été conçu, comprenant des installations modernes adaptées pour accueillir environ 12 000 participants de renom international.
Fidèle à ses traditions, le Maroc a également prévu un pavillon dédié pour mettre en avant la richesse de sa culture et de sa gastronomie, invitant ainsi les participants à une immersion dans l’héritage marocain.
Cet événement est attendu avec impatience par le monde financier et économique. Les discussions et les résolutions qui en découleront pourraient façonner l’avenir économique mondial, en ces temps incertains exacerbés par des tensions géopolitiques.