Le secteur du tourisme vient d’être violemment éclaboussé par un scandale survenu à Marrakech, une ville jusque-là prisée par des touristes étrangers, aujourd’hui profondément choqués après une mésaventure qui les a fait regretter leurs multiples séjours au Maroc.
L’affaire, devenue virale sur les réseaux sociaux et relayée par la presse internationale, a éclaté à la suite de la découverte de caméras cachées dans une villa louée par des touristes américains et suisses. Ces dispositifs étaient dissimulés dans les plafonds des chambres, du hammam et des salles de bains. Une découverte effrayante et bouleversante, à en juger par l’ampleur de leur indignation, exprimée largement sur la toile.
Il n’a pas fallu longtemps à la police judiciaire pour identifier le propriétaire des lieux : un milliardaire franco-marocain, amateur de voyeurisme, qui aurait enregistré des scènes intimes à l’insu de ses locataires réguliers, lesquels payaient des sommes importantes pour séjourner dans cette villa de la ville ocre. Une adresse qu’ils ne sont désormais pas prêts de revisiter après cette expérience traumatisante.
La diffusion en ligne de ces enregistrements privés a aggravé leur colère. Choqués de voir leur intimité ainsi violée, les victimes ont rapidement publié des témoignages appelant au boycott du tourisme au Maroc. Ils décrivent Marrakech comme un lieu de débauche, livré à des détraqués sexuels en toute liberté, capables de s’en prendre à des personnes respectables croyant bénéficier de leur droit à la vie privée.
Le propriétaire voyeur est actuellement entre les mains de la justice en attendant sa comparution. Ses anciens locataires, eux, espèrent un verdict exemplaire ainsi que des dédommagements à la hauteur du préjudice subi.
Par Jalil Nouri