La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) vient, une nouvelle fois, de prouver que la corruption n’a aucune place dans ses rangs. À Marrakech, un officier de police de la circulation a été arrêté le 8 août 2025, soupçonné d’avoir exigé une somme d’argent d’un automobiliste étranger, après la diffusion d’une vidéo compromettante sur les réseaux sociaux.
L’enregistrement, devenu viral, montrait l’agent en train de négocier directement avec le conducteur : « 300 dirhams avec la loi… et 100 dirhams hors la loi », une phrase qui a rapidement suscité l’indignation des internautes. Le montant réduit proposé « hors la loi » ne correspondant pas à l’amende légale, l’affaire a immédiatement éveillé les soupçons d’extorsion et de corruption, incitant la préfecture de police de Marrakech à ouvrir, sans délai, une enquête administrative.
Sous l’impulsion de son directeur, Abdellatif Hammouchi, la DGSN a agi avec rapidité et fermeté : l’officier a été suspendu de ses fonctions dans l’attente des conclusions de l’enquête judiciaire et administrative. Une mesure qui illustre la politique inflexible de l’institution face à toute dérive.
En misant sur les nouvelles technologies et en encourageant la vigilance citoyenne, notamment à travers les signalements en ligne, la DGSN entend moraliser la fonction policière et rappeler que nul n’est au-dessus de la loi. L’arrestation de cet officier vient s’ajouter à une série d’actions visant à préserver l’intégrité de l’institution et à consolider la confiance du public envers ses forces de l’ordre.
Le message est limpide : la corruption ne sera jamais tolérée, et ceux qui trahissent l’uniforme devront en répondre devant la justice.