Mauvaise image du tourisme à Fès après l’agression d’un propriètaire d’hôtel

Dans les terrasses des cafés de la capitale spirituelle, il n’est question depuis hier que de l’agression au couteau qui a failli coûter la vie au propriétaire d’hôtels et député Aziz Lebbar et le directeur de l’un de ses établissements dans lequel ils se trouvaient au moment de l’attaque.Selon la version fournie par le riche propriétaire, ce n’était pas lui qui était visé, mais son directeur, confirmant ainsi notre hypothèse qui voulait que la tentative d’assassinat était probablement un acte de vengeance d’un ancien employé licencié.

La présence de touristes étrangers présents dans le hall de l’hôtel au moment du drame n’est pas pour soigner l’image de Fes en pleins préparatifs pour le Mondial 2030.Il faut noter au passage,que le propriétaire et député Lebbar, doit certainement sa survie à une femme médecin australienne qui a prodigué les premier soins d’urgence aux deux victimes laissés baignant dans leur sang par l’agresseur.

Les quelques mots du récit de cette agression très violente avec plusieurs coups de couteau portés aux deux hommes laissent croire que c’est le directeur qui était visé dans le but de le tuer par vengeance et non pas Lebbar qui n’était que sur le chemin de l’acte prémédité.

Cette tentative d’assassinat dans un haut lieu du tourisme de la ville pose le problème, encore une fois, de l’efficacité des mesures de sécurité qui fait parfois défaut dans ses établissements, bien qu’un agent privé en ayant la charge était de service près du lieu du drame.

Imaginons un instant qu’une attaque mortelle au couteau contre des touristes, comme il s’en produit de temps à autre dans la capitale spirituelle, se soit déroulée dans un hall de grand hôtel à une heure de forte présence de touristes, imaginons quel en serait le bilan.

La sécurité dans le secteur du tourisme, il faut le croire, sera un point focal dans la stratégie à penser pour les grands événements.

Par Jalil Nouri