Les ennuis ne s’arrêtent pas pour les restaurants de la chaîne de fast-food McDonald’s aux États-Unis, ce qui conforte la thèse d’une dégringolade de cette enseigne, évoquée dans un précédent article.
Ces derniers jours, plusieurs dizaines de clients ont été hospitalisés, et un est décédé dans plusieurs États après avoir consommé des jus de carottes contaminés par la bactérie Escherichia coli. Ce légume a aussitôt été retiré du circuit, comme l’avaient été auparavant les oignons utilisés dans les burgers de la chaîne, qui avaient provoqué des décès à la suite d’intoxications alimentaires. Dans ces deux cas récurrents, l’agence sanitaire américaine a déclenché un plan d’urgence, après l’alarme lancée par les médias américains intrigués par ces incidents.
La mauvaise publicité, qui a fortement terni l’image déjà écornée de la marque, symbole d’une Amérique triomphante, a détourné une partie importante de la clientèle et causé de graves préjudices financiers à cette chaîne, qui multiplie les faux pas culinaires et commerciaux dans plusieurs régions du monde. À cela s’ajoutent les problèmes liés au manque de personnel, conséquence de la désertion d’un nombre important d’employés en raison des mauvaises conditions de travail.
La cote de l’action sur les places boursières s’en est fortement ressentie, poussant les actionnaires à s’en débarrasser au plus vite avant un chaos qui semble imminent, si la crise du burger le plus célèbre venait à s’éterniser aux États-Unis et dans le reste du monde.
Par Jalil Nouri