La situation académique au Maroc devient de plus en plus précaire pour les étudiants en médecine, pharmacie et médecine dentaire, alors que l’ombre d’une année blanche s’étend sur leur parcours universitaire. Malgré les efforts des doyens des facultés pour dissiper les tensions et encourager les étudiants à reprendre les examens, le boycott des cours et des évaluations persiste. Les doyens ont même sollicité l’aide des parents dans cette médiation, sans succès apparent.
Le boycott, qui est une réponse à une réforme gouvernementale controversée visant à réduire le nombre d’années d’études, a engendré un débat national. Ryad Mezzour, ministre du Commerce et de l’Industrie, défend la réforme en arguant qu’elle est essentielle pour l’avenir du pays, malgré le mécontentement étudiant. Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, insiste pour que les examens se tiennent aux dates prévues, augmentant ainsi la pression sur les étudiants.
De leur côté, les étudiants, soutenus par l’Association marocaine des droits de l’homme, critiquent les actions punitives prises à leur encontre, telles que suspensions et exclusions, jugées contraires aux droits fondamentaux garantis par la loi marocaine et internationale.
Ce conflit soulève des questions cruciales sur la balance entre les besoins immédiats des étudiants et les visions à long terme du développement éducatif. Le dialogue reste tendu, et la communauté éducative attend avec impatience une résolution qui sauvegarderait à la fois l’année académique et l’avenir de l’enseignement supérieur au Maroc.
Il ne faut pas généraliser et de préciser qu’il s’agit de certains ètudients, car d’autres poursuivent leurs études
Le boycott est national et concerne tout les étudiants marocains