Alors que le secteur du tourisme vit sur un nuage, avec des chiffres record en 2024 et au premier trimestre de 2025, il pourrait déchanter sur le reste de l’année, notamment en raison de la perte d’une part importante de la clientèle française, la première en termes d’arrivées. Cette baisse ne concerne pas uniquement le marché français, mais aussi d’autres segments, à la suite de la décision du gouvernement français d’augmenter les taxes locales au détriment des destinations étrangères à vocation touristique.
Cette mesure a eu un effet direct et immédiat, poussant plusieurs compagnies aériennes, notamment les low cost, à annuler des liaisons vers le Maroc. Marrakech, destination phare du pays, est l’une des premières villes impactées. L’ampleur de cette décision suscite déjà de vives réactions dans le secteur du tourisme et du transport aérien.
C’est avec un grand regret que la compagnie Ryanair a annoncé la suppression de ses deux lignes reliant Marrakech à Porto, au Portugal. Cette décision fait suite au doublement des taxes aéroportuaires en France à partir de mars, contrairement à d’autres pays européens qui, au contraire, cherchent à les réduire. L’absence d’une législation commune en la matière au sein de l’Union européenne rend ces disparités fiscales encore plus problématiques.
L’exemple de Ryanair pourrait être suivi, à terme, par d’autres compagnies aériennes opérant depuis la France, rendant leurs billets moins compétitifs. Si le gouvernement français ne revient pas sur sa décision, il pénalisera non seulement les voyageurs français, mais également les Marocains, nombreux à emprunter ces vols à bas coût.
Cette situation inquiète également les voyagistes français, qui programment des vols charters vers le Maroc et voient déjà leurs recettes chuter. Les hôtels marocains, qui dépendent en grande partie de cette clientèle attirée par les offres de séjours abordables, risquent également d’en pâtir. L’avenir du secteur dépendra de l’évolution de cette décision fiscale et des éventuelles mesures de compensation qui pourraient être mises en place pour atténuer son impact.
Par Jaliol Nouri
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Le Maroc , aussi , devrait limiter les voyages à l’étranger pour améliorer la « balance voyage « .
Moins de Hadj , moins de Omras , moins de week-end à Paris ou Londres et surtout moins d’ achats de biens immobiliers et mobiliers à l’étranger.
Le Maroc reste un pays en développement et le plus important c’est le contrôle de dépenses et l’investissement.