Une Danoise de 21 ans, Victoria Kjaer, a été couronnée Miss Univers samedi soir lors de ce concours de beauté organisé à Mexico qui, pour la première fois, a mis en avant des femmes mères.
Victoria Kjaer, qui est danseuse professionnelle, a battu 130 concurrentes, un record pour le concours autrefois propriété de Donald Trump.
Mise en avant des femmes mères
Cette 73e édition a été marquée par la présence pour la première fois de candidates ayant des enfants. Elles étaient dix, dont Beatrice Njoya de Malte, âgée de 40 ans et mère de trois enfants.
En 2023, le concours avait intégré des femmes mariées, des femmes de grande taille et deux femmes transgenres.
Parmi les favorites du public de cette 73e édition, une Vénézuélienne de 28 ans Ileana Márquez, est mère d’une fille. Cette éducatrice, mannequin et présentatrice de télévision est arrivée 5e.
Parmi les 12 demi-finalistes, Jennifer Colón, de Porto Rico, a 36 ans et trois enfants. Figuraient parmi elles également, Logina Salah, une mannequin égyptienne mère célibataire de 34 ans qui souffre de vitiligo, une maladie auto-immune.
Concours en mutation
Critiqué pour sa promotion d’idées dépassées sur la féminité, le concours a cherché, après son rachat en 2022 par la société thaïlandaise JKN Global Group, à se renouveler en ouvrant ses portes à des femmes qui étaient auparavant n’étaient pas autorisées à participer.
En 2023, le concours avait été remporté par la Nicaraguayenne Sheynnis Palacios, devenue depuis malgré elle le symbole de l’opposition au président Daniel Ortega, qui a vu dans son exposition planétaire un espoir.
Une fois devenue la première Centraméricaine à remporter le concours de beauté en novembre 2023 à San Salvador, l’image de la jeune femme de 23 ans était devenue virale sur les réseaux sociaux de milliers d’exilés nicaraguayens et fait la une de la presse critique envers Ortega, qualifié de “dictateur” par l’opposition.
Bien que cette édition de Miss Univers ait célébré l’inclusion et la diversité à travers la participation des mères et des femmes issues de parcours variés, le Maroc n’y a pas pris part. Cette absence peut refléter un manque d’implication du Royaume dans ce type d’événements internationaux
L’absence du Maroc : une opportunité manquée sur la scène internationale
Malgré l’ouverture croissante du concours Miss Univers à une diversité de profils, le Maroc n’a pas pris partie à cette édition. Pourtant, une participation marocaine aurait été une belle occasion de mettre en lumière la richesse culturelle et l’originalité de ses candidats. En investissant ce type de plateformes internationales, le Royaume pourrait non seulement renforcer sa visibilité mondiale, mais aussi contribuer activement aux valeurs d’inclusion, de diversité et d’ouverture culturelle promues par cet événement. Une telle démarche offrirait également une vitrine pour valoriser la beauté et les talents marocains, tout en projetant une image moderne et attractive du pays, capable de s’aligner avec les évolutions contemporaines.
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