Aujourd’hui, la police judiciaire nationale de Casablanca a procédé à l’arrestation de l’ancien député surnommé « l’Empereur de Bouznika », Mohamed Karimine, membre du Parti de l’Indépendance. Selon des sources d’Hespress, Karimine, récemment hospitalisé à Rabat, a été transféré vers les locaux de la police judiciaire nationale à Casablanca, où il sera interrogé avant d’être déféré devant le procureur général de la Cour d’appel de Casablanca.
Cette arrestation fait suite à une convocation dans le cadre d’une affaire liée au soutien financier accordé par Karimine à une association du secteur de la viande rouge, dont il est le président.
Le scandale politique s’étend également à d’autres personnalités, notamment Abdelaziz Badraoui, ancien président du club de football Raja Casablanca et propriétaire d’une entreprise de nettoyage. Il sera interrogé demain par le procureur général du roi en lien avec ses présumés relations avec l’ancien maire de Bouznika, à travers l’une de ses sociétés basées à Benslimane.
L’ancien président du conseil municipal de la ville de Bouznika, Karimine, doit faire face à plusieurs plaintes, toutes transmises à la justice. Le parquet général de la Cour d’appel de Casablanca a ouvert une enquête sur les accusations portées contre lui, notamment des allégations de manipulations dans le contrat de gestion déléguée du secteur de la propreté avec la société « Ozone », appartenant à Badraoui.
L’arrestation de Mohamed Karimine et les multiples enquêtes en cours mettent en lumière la nécessité cruciale d’assainir le Maroc des détournements de l’argent public. Ces scandales politiques soulignent l’urgence d’une gouvernance transparente et responsable. Il était vraiment temps que ces affaires soient exposées, offrant l’opportunité d’instaurer la confiance publique et de marquer le début d’une ère où l’intégrité et la responsabilité prévaudront dans la gestion des affaires publiques au Maroc.