Ce lundi 8 septembre, le stade Mohammed V de Casablanca a accueilli une rencontre attendue des éliminatoires africaines du Mondial 2026. Opposée à la Guinée, l’Algérie espérait valider dès ce soir son ticket pour la Coupe du monde. Mais au terme d’un match fermé et pauvre en intensité, les Fennecs ont dû se contenter d’un nul (0-0), frustrant mais qui les rapproche malgré tout de la qualification.
Un match cadenassé
Dès les premières minutes, la partie a pris des allures tactiques plus que spectaculaires. Amoura, maladroit dans ses gestes, a raté plusieurs opportunités, alors que Mahrez, trop discret, n’a pas su peser sur la rencontre. La Guinée, appliquée défensivement, a tenté de surprendre par à-coups. L’action la plus marquante est intervenue à la 55e minute lorsque Baldé, lancé en profondeur, a vu sa tentative repoussée sur la ligne par un retour héroïque de Youcef Atal.
Les Verts sous pression
Malgré les ajustements opérés par Vladimir Petkovic — avec les sorties de Mahrez et Benrahma remplacés par Gouiri et Hadj Moussa — l’Algérie a multiplié les opportunités sans jamais concrétiser. Amoura et ses coéquipiers ont gâché plusieurs occasions franches, parfois inratables à ce niveau de compétition, laissant filer des ballons qui semblaient déjà au fond. Face à tant d’inefficacité offensive, les Verts ont buté sur un Camara pourtant diminué physiquement, le portier guinéen serrant les dents jusqu’au bout. De son côté, Guendouz a assuré le minimum sur les rares alertes adverses, mais l’impression générale reste celle d’une énorme frustration pour l’Algérie.
La qualification encore en suspens
Avec ce point, l’Algérie conserve la première place du groupe G avec 19 points, devant l’Ouganda et le Mozambique (15 points chacun). La Guinée reste quatrième avec 11 unités. Les Fennecs ne sont plus qu’à trois points de la qualification et peuvent valider leur ticket lors des deux dernières rencontres face à la Somalie et à l’Ouganda.
À Casablanca, les supporters présents attendaient mieux, mais ce nul maintient les Algériens en bonne position. La route vers les États-Unis, le Mexique et le Canada reste ouverte, même si la marge d’erreur se réduit.
Par Mounir Ghazali