Quatre ans avant la prochaine édition de la Coupe du monde des clubs, prévue en 2029, la bataille pour l’organisation a déjà commencé. Trois nations sont officiellement candidates : le Maroc, le Qatar et le Brésil. D’autres voix évoquent un possible retour aux États-Unis, hôte de l’édition inaugurale du nouveau format en 2025.
Le Brésil a déjà entamé des discussions avancées avec la FIFA, proposant les villes de Rio de Janeiro, São Paulo et Belo Horizonte. De son côté, le Qatar bénéficie de son expérience mondiale de 2022 et d’infrastructures prêtes à l’emploi. Une organisation hivernale, comme lors de la Coupe du monde, serait envisagée pour s’adapter au climat.
Le Maroc, quant à lui, continue de capitaliser sur sa crédibilité grandissante dans l’organisation de grands événements sportifs. Fort de ses précédents succès, le Royaume aurait reçu des garanties informelles de la part de la FIFA pour renforcer sa candidature. Fawzi Lekjaa, président de la Fédération marocaine, s’est dit prêt à soumettre un dossier solide dès l’ouverture de l’appel à candidatures.
Le Mondial 2029 devrait également connaître des changements majeurs : introduction possible de barrages pour inclure des clubs prestigieux non qualifiés, ajustement des quotas par pays, ou encore adaptation du calendrier face à la pression des ligues européennes.
La première édition élargie, remportée par Chelsea contre le PSG (3-0), a généré un intérêt économique considérable (1,8 milliard d’euros de recettes), malgré des critiques sur la surcharge du calendrier. La FIFA espère asseoir définitivement sa compétition mondiale de clubs, tout en jonglant avec les équilibres politiques, climatiques et sportifs.
.