Les Lionceaux ont encore rugi à Doha. En s’imposant 3-2 face au Mali, mardi soir au stade n°7 de l’Académie Aspire, la sélection marocaine U17 a validé son billet pour les quarts de finale de la Coupe du monde des moins de 17 ans (Qatar 2025), au terme d’un match à haute intensité qui a confirmé la force mentale et la maturité footballistique de cette génération.
Dès les premières minutes, les jeunes Marocains ont imposé leur rythme, multipliant les offensives, les permutations et les combinaisons rapides entre les lignes. Logiquement, la pression finit par payer à la 29e minute : sur un centre millimétré, Ziad Baha surgit et catapulte le ballon d’une tête puissante dans les filets maliens. Le Maroc mène, mais refuse de reculer.
Juste avant la pause, le scénario se complique pourtant. Dans le temps additionnel, l’arbitre siffle un penalty en faveur du Mali, transformé par Bomba, qui ramène les siens à hauteur. Beaucoup d’équipes plieraient alors sous le coup du doute. Pas ces Lionceaux-là. Fidèles à leur état d’esprit forgé match après match, ils repartent de l’avant et, à la 45+10e minute, sur une passe lumineuse de Moncef Zakri, Ismaïl El Aoud s’élève plus haut que tout le monde et place une tête splendide pour remettre le Maroc devant.
Au retour des vestiaires, les jeunes Lions gèrent intelligemment les temps forts et faibles, sans renoncer à jouer. Leur récompense tombe à la 66e minute : El Aoud, encore lui, déclenche une frappe lourde de l’extérieur de la surface qui trompe le gardien malien pour le 3-1. Une action symbole du courage et de la confiance technique de cette équipe, capable d’alterner jeu court, percussion sur les ailes et frappes lointaines.
Le but malien inscrit dans le temps additionnel par N’Djikoura Bomba (3-2) ne changera rien : le Maroc s’impose au terme d’un combat mental qu’il a dominé grâce à une solidarité sans faille, une organisation maîtrisée et un football séduisant.
En quarts de finale, les Lionceaux défieront le Brésil, tombeur de la France aux tirs au but. Un choc XXL, mais ces jeunes ont déjà prouvé qu’ils possèdent ce mélange rare de talent, de caractère et de sang-froid qui fait les grandes équipes.
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