À mi-phase de groupes, une tendance se dessine : les Lionceaux de l’Atlas U20 apparaissent comme les favoris les plus crédibles pour soulever le trophée au Chili. Deux succès de prestige face à l’Espagne (2–0) puis au Brésil (2–1), une première place déjà sécurisée et une impression d’ensemble — maîtrise technique, pressing coordonné, transitions nettes — qui installe le Maroc au sommet de notre baromètre du moment.
Notre baromètre des forces (4 octobre)
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Maroc : favori léger (20–25%). Équipe la plus “aboutie” tactiquement, capable d’imposer le tempo et de souffrir sans rompre.
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Japon : outsider n°1 (15–18%). Discipliné, constant, très propre dans la gestion des temps faibles.
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Nigeria : menace athlético-technique (12–15%). Puissance, vitesse sur les côtés, efficacité sur coups de pied arrêtés.
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Colombie / Mexique : outsiders (10–12%). Intensité verticale pour la Colombie ; vécu des matches couperets pour le Mexique.
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Espagne / Brésil : talents immenses mais irréguliers (8–10%). À ne jamais enterrer à élimination directe.
Pourquoi le Maroc fait la course en tête
Le plan de Mohamed Ouahbi se lit partout : sorties de balle propres, triangles courts, latéraux hauts pour créer le surnombre, variations entre possession patiente et transitions éclairs. À la perte, un contre-pressing synchronisé étouffe la relance adverse ; sur phases défensives, le bloc coulisse sans se disloquer. S’ajoute une qualité de pied sur coups de pied arrêtés qui pèse déjà dans le tableau d’affichage.
Le contre-champ : ces équipes qui peuvent renverser la table
Le Japon par sa constance, le Nigeria par son registre physique et aérien, la Colombie par sa verticalité et le Mexique par son expérience du money-time ont chacun une voie vers le titre. Et si l’Espagne ou le Brésil se remettent à l’endroit, leur réservoir individuel peut faire sauter n’importe quel verrou.
Verdict provisoire
Au vu des signaux techniques et de la dynamique, le Maroc tient la corde. Mais la différence, à ce niveau, se joue “dans les détails” : un rouge, un penalty, un corner bien tiré… Si les Lionceaux confirment leur plan B face aux blocs bas, ils ont tout pour aller au bout.
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