De violentes manifestations au Mozambique ont fait 21 morts, dont deux policiers, et 25 blessés en 24 heures. Le ministre de l’Intérieur, Pascoal Ronda, a recensé 236 incidents graves et plus de 70 arrestations, incluant des attaques contre des postes de police et établissements pénitentiaires.
Ces troubles font suite à la validation par la Cour constitutionnelle de la victoire du parti au pouvoir FRELIMO aux élections d’octobre. L’opposition conteste ce résultat, dénonçant des fraudes massives, accusations rejetées par le parti gouvernant depuis 1975.
Face aux violences, les autorités ont déployé des renforts militaires dans les points stratégiques. La capitale Maputo est particulièrement touchée, avec des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. La ville est quasi-déserte, commerces fermés, dans un climat de tension croissante.