C’est un Nabil Benabdellah revigoré et offensif, leader du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), qui a pris la parole ces derniers jours au micro de la radio MFM, dans le cadre de l’émission hebdomadaire Face à Face. Un discours marqué par un optimisme débordant, presque contagieux, aussi bien pour les militants de la première heure que pour les nouveaux venus, que le PPS ne cesse d’attirer grâce à une rhétorique renouvelée et sincère.
Toujours sur les routes pour visiter les bureaux régionaux et retrouver ses troupes, Benabdellah sait, il faut le reconnaître, vendre sa stratégie. Que ce soit dans les médias ou sur le terrain, il s’emploie à recruter des foules de votants mais aussi de jeunes leaders appelés à figurer sur les prochaines listes électorales. En effet, le PPS entend placer la jeunesse au cœur de sa campagne pour les législatives de 2026, avec l’ambition d’inciter les jeunes à participer et de barrer la route aux mauvaises pratiques.
C’est dans ce contexte que Nabil Benabdellah a surpris en lançant une véritable bombe politique : selon lui, le PPS peut remporter les élections de 2026, à condition que les règles du jeu soient respectées et que la transparence électorale soit garantie. Une conviction qu’il a réaffirmée avec insistance.
Concernant une éventuelle union de la gauche, Benabdellah n’y croit qu’à demi-mot, renvoyant la responsabilité de son échec à ceux qui auront tout fait pour la torpiller, une allusion claire à l’USFP et à son secrétaire général Driss Lachgar, avec lequel les relations sont au plus bas. Quant aux autres partis de l’opposition, affaiblis depuis l’échec de la motion de censure contre le gouvernement, ils ont déjà pris du retard dans la construction d’alliances solides pour un scrutin qui s’annonce serré et âprement disputé.
Pour l’heure, Benabdellah trace sa route : il compte sur ses propres forces pour mener son parti vers la victoire, avec la détermination qui le caractérise. Le message est clair : le PPS entend jouer les premiers rôles en 2026.