Après la non-élection de la candidate marocaine, Latifa Akharbach, à la vice-présidence très convoitée de l’Union Africaine au profit de son homologue égyptienne, observateurs et médias se sont déchaînés dans un flot de critiques, imputant la responsabilité de cet échec au chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita. Ce dernier est accusé de ne pas avoir suffisamment mobilisé de soutien à Addis-Abeba et de ne pas avoir anticipé à temps le coup diplomatique orchestré par l’Algérie.
Or, selon divers témoignages, Nasser Bourita s’est activement investi avant le vote, multipliant les rencontres et les négociations. Il a été vu engagé dans une véritable navette diplomatique entre délégations africaines, cherchant à s’assurer leur soutien lors du scrutin qui s’est tenu ce samedi en Éthiopie.
La courte défaite du Maroc serait principalement due au retournement de quelques votants par l’Algérie, qui aurait généreusement distribué des sommes importantes en achats de voix. Au final, la candidate algérienne, controversée, a obtenu son poste avec une différence de seulement trois voix, une victoire arrachée de justesse.
Dès le début, Bourita savait que la partie serait difficile et qu’il serait quasiment impossible d’empêcher la délégation algérienne de recourir à des moyens détournés pour influencer le vote.
Le plus important, aujourd’hui, est d’analyser cet échec et d’en tirer les conclusions nécessaires pour l’avenir. Il s’agit désormais de se préparer stratégiquement au sein de l’Union Africaine pour le mandat qui vient de commencer, qui risque d’être marqué par une offensive diplomatique sans relâche de l’Algérie contre la question du Sahara marocain.
Enfin, il est essentiel de ne pas minimiser les compétences de l’actuel ministre des Affaires étrangères. Dans cette affaire, il faut retenir que le Maroc a perdu une bataille, mais certainement pas la guerre.
Par Jalil Nouri
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Peut importe ce poste, car le président de la commission est pro-Marocain.
en plus la question du sahara est du ressort du conseil de sécurité.
Dailleurs cest une victoire achetée, pour cause le nombre de voix qui ont reviré…
Bourita ne peux pas avoir des resultats positifs a 100%. Les Pays Africains ne souhaiteraient, peut être pas le voir partout et gagner à tous les coupss. Ils préfèreraient, peut etre maintenir un minimum d’equilibre ou un desequilibre moins flagrant. Par ailleurs L’Algérie a utilisé sa puissance financière que Bourita n’a pas, et a, au moins, contribue avec 1 millons de dollar au financement de l’UA a titre volontaire, mais egalement tactique. Les Africains ont le droit de lui reconnaître ce geste.
Enfin Bourita a un patron très au fait de ce qui se trame dans les moindres details, il est seul capablement d’en juger avec la plus grande pertinence..
Bourita a fait ce qu’il fallait faire. On ne peut pas être parfait à tous les coups, surtout face à un ennemi malhonnête et au pratiques douteuses.