Nouvelle révélation dans l’affaire ‘Escobar du Sahara’ : Saïd Naciri impliqué dans des transferts de fonds très importants suspects

Une nouvelle étape dans l’enquête de l’affaire « Escobar du Sahara » a récemment dévoilé des informations choquantes. Cette enquête vise 25 individus, dont 20 sont actuellement en détention préventive, et implique des personnalités de haut rang telles que Said Naciri, président du Conseil de la préfecture de Casablanca, et Abdenbi Bioui, président du Conseil de la région de l’Oriental.

Selon les détails révélés par le journal, Said Naciri a été confronté au cours de son interrogatoire par le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca à des transferts financiers massifs sur son compte bancaire, provenant présumément du compte d’Haj Ahmed Benbrahim, surnommé « Escobar du Sahara ».

Les données indiquent que Said Naciri aurait reçu la somme impressionnante de 1,2 milliard de dirhams lors d’une seule transaction provenant du compte d’Ahmed Benbrahim. De plus, une autre somme colossale de 3,7 milliards de dirhams aurait été transférée en une seule fois du compte de Benbrahim vers le compte de Naciri.

Lors de son interrogatoire, Said Naciri aurait gardé le silence et n’a pas fourni de réponses satisfaisantes aux questions posées par les autorités judiciaires.

L’enquête a également porté sur un versement de 2 millions de dirhams que Said Naciri aurait prétendument reçu du club saoudien Al Hilal en relation avec le transfert du joueur Achraf Bencharki.

Il est à noter que les enquêtes dans cette affaire se poursuivent activement. Elle implique des personnalités de premier plan de la sphère politique et des affaires au Maroc. L’affaire a été qualifiée de « tournant majeur » dans la lutte contre la corruption dans le pays.

Le juge d’instruction a pris la décision de placer en détention préventive Said Naciri, Abdenbi Bioui, ainsi que 18 autres suspects, à la prison locale d’Okacha à Casablanca. Par ailleurs, une personne a été soumise à un contrôle judiciaire. Les enquêteurs de la police judiciaire continuent de travailler sur cette affaire complexe afin de faire la lumière sur d’autres aspects liés à ce scandale financier qui secoue le Maroc.