Malgré les menaces du Front Polisario, la Mauritanie reste déterminée à aller de l’avant avec l’ouverture d’un nouveau poste-frontière avec le Maroc. Le projet, qui vise à renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays, entre désormais dans sa phase finale, avec les derniers travaux de revêtement de la route reliant Smara à la frontière mauritanienne.
L’ouverture de ce nouveau passage commercial est une initiative souveraine de la Mauritanie, visant à booster son économie et fluidifier les échanges avec le Maroc. Toutefois, ce projet est très mal perçu par le Polisario, qui y voit une menace directe pour son contrôle sur la région.
Dans une déclaration incendiaire, Bachir Mustapha Sayed, le numéro 2 du Polisario, a affirmé que ce projet allait « impliquer la Mauritanie dans une guerre », laissant entendre que le mouvement séparatiste pourrait attaquer Nouakchott en représailles.
Face à ces intimidations, la Mauritanie n’entend pas céder. Selon le journal Info Mauritanie, les autorités du pays ont renforcé leurs défenses et cherchent à acquérir des armes modernes et avancées pour protéger leur souveraineté et sécuriser leurs frontières.
L’État mauritanien exerce pleinement son droit et poursuit son partenariat économique avec le Maroc, en dépit des pressions du Polisario qui voit dans cette collaboration un isolement croissant de son mouvement.
Lancé en février 2024, le chantier du nouveau poste-frontière avance rapidement. La construction de la route commerciale de 53 kilomètres, reliant Smara à la frontière mauritanienne, est presque achevée, et il ne reste plus que le revêtement de la chaussée avant l’ouverture officielle du passage aux camions et véhicules.
Avec cette nouvelle infrastructure, la Mauritanie et le Maroc consolident leur coopération économique et logistique, affirmant ainsi leur volonté commune de renforcer la stabilité et le développement régional.
Alors que la Mauritanie et le Maroc poursuivent leur coopération stratégique, le Front Polisario, mouvement instrumentalisé par l’Algérie, voit son influence s’effriter face à la réalité géopolitique de la région. Ses menaces répétées et ses tentatives de déstabilisation n’ont pas trouvé d’écho favorable au sein de la communauté internationale, qui privilégie désormais le dialogue et la coopération économique pour assurer la stabilité régionale.
De plus, plusieurs États considèrent désormais les méthodes employées par le Polisario comme une source de tension et d’insécurité, certains allant jusqu’à associer le groupe à des mouvances extrémistes, en raison de son implication présumée dans des activités troublant la paix et la sécurité régionales.
Face à cette réalité, la Mauritanie et le Maroc consolident un partenariat pragmatique, visant à renforcer la prospérité commune et à promouvoir un modèle de développement basé sur la stabilité et la coopération, loin des discours belliqueux et des manœuvres de déstabilisation.
En définitive, la poursuite des projets d’infrastructure et de développement entre Nouakchott et Rabat illustre le déclin progressif des mouvements artificiels fabriqués dans un but géopolitique, et marque l’échec des tentatives visant à freiner l’intégration régionale et la paix durable.
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