La nuit du vendredi au samedi a été marquée par des affrontements et actes de violence à Casablanca, impliquant des dizaines de migrants irréguliers originaires de l’Afrique subsaharienne.
Dans le quartier d’Oulad Ziane, où résident un grand nombre de ces migrants, des émeutes et des violences ont entraîné la destruction de voitures et un climat de chaos. Des affrontements ont éclaté entre des migrants soudanais et guinéens, impliquant l’utilisation d’armes blanches et de pierres, semant la peur parmi les voyageurs de la gare routière d’Oulad Ziane.
Malgré la présence des forces de sécurité, les migrants ont continué à brandir des bâtons et des pierres, à scander des slogans et à se menacer mutuellement. Plus de dix voitures ont été endommagées par les jets de pierres lors de l’affrontement entre les deux groupes, et des blessés ont été transportés à l’hôpital.
Cette situation a provoqué une grande colère parmi les citoyens, en particulier ceux qui utilisent la gare routière d’Oulad Ziane et qui sont de plus en plus gênés par la présence des migrants irréguliers et le climat de peur qu’ils créent. Les professionnels de l’industrie du transport, les propriétaires de bus et les chauffeurs de taxi, se plaignent également de la présence de ces migrants près de la gare, sans parler des émeutes quotidiennes.
Les résidents de « Darb al-Kabir » sont également mécontents de la présence de ces migrants irréguliers, qui « occupent l’entrée de leurs maisons et dorment par terre, transformant leurs ruelles en lieux de sommeil après avoir installé leurs tentes ». Ils demandent aux autorités de l’arrondissement de Fida Mers Sultan d’intervenir rapidement pour changer la situation, avant que ces affrontements n’entraînent la destruction de voitures, de magasins et autres lieux en raison des affrontements qui se produisent entre eux.
Ils se plaignent également que ces rassemblements de migrants irréguliers sont utilisés pour vendre toutes sortes de drogues et de substances interdites, en plus de transformer leurs espaces en lieux de prostitution et de viol des sans-abri, selon leurs termes.