Le représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a adressé, lundi, une lettre officielle au président et aux membres du Conseil de sécurité afin de réfuter les allégations mensongères du représentant algérien concernant la question du Sahara marocain.
Lors d’une séance sur les défis liés aux déplacements forcés dans le monde, le diplomate algérien Amar Bendjama a tenté, en présence du Haut-Commissaire aux Réfugiés Filippo Grandi, de déformer la réalité des camps de Tindouf. Face à cette manipulation, Omar Hilale a dénoncé l’usage systématique de contrevérités, soulignant que la population de Tindouf n’est pas composée de « déplacés », mais bien de personnes retenues contre leur gré depuis un demi-siècle, privées de droits fondamentaux par l’Algérie, en violation des principes du droit international humanitaire.
Le diplomate marocain a rappelé que le Conseil de sécurité traite la question du Sahara sous le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies, soulignant que l’occupation a cessé avec la signature des Accords de Madrid en 1975, reconnus par l’Assemblée générale. Il a aussi dénoncé l’obstruction persistante de l’Algérie au recensement des populations de Tindouf, facilitant ainsi le détournement de l’aide humanitaire, comme l’ont confirmé plusieurs rapports internationaux.
Répondant aux insinuations sur le référendum, Hilale a rappelé que cette option est définitivement écartée par le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale depuis 2002 et 2003. Il a réaffirmé que la seule issue politique réaliste demeure l’initiative marocaine d’autonomie, saluée par plus de 100 États et confortée par la résolution 2756 du Conseil de sécurité.
La lettre de Hilale sera consignée comme document officiel de l’ONU. À noter que le Haut-Commissaire Filippo Grandi a totalement ignoré les propos infondés du diplomate algérien durant son intervention.