L’adoption d’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara a marqué un moment décisif dans la diplomatie marocaine. Hier soir, à New York, l’ambassadeur du Maroc, Omar Hilale, s’est exprimé lors d’un point de presse empreint de fermeté et de satisfaction. C’est un sourire éclatant de réussite qui illuminait son visage, symbole de l’accomplissement avec excellence de sa mission.
Hilale a qualifié la prise de parole de son homologue algérien de « show mal-scénarisé » et de « sortie de scène lamentable ». Il n’a pas hésité à souligner l’ironie de cette intervention, où l’Algérie a tenté d’émouvoir sur les droits de l’Homme, bien qu’elle-même soit « un pays qui viole les droits de l’Homme, qui ferme les journaux et persécute l’opposition, ainsi que le peuple kabyle ». L’ambassadeur marocain, le sourire aux lèvres, a rappelé l’échec des tentatives algériennes de diviser le Conseil de sécurité et de faire pression sur ses membres, affirmant que « le rejet des amendements algériens est une preuve de l’échec de la diplomatie algérienne ».
Hilale a également relevé l’irresponsabilité de l’Algérie, qui a manqué de respect envers les États-Unis, porteurs de la résolution, ce qui est selon lui une attitude irréfléchie et contraire aux usages diplomatiques. De plus, cette attitude récente marque un changement dans la position de l’Algérie, soulignant son implication directe dans le dossier du Sahara.
Un refus de reprendre les négociations : l’Algérie et son implication
L’ambassadeur a souligné que le refus de l’Algérie de participer au vote témoigne de son implication dans ce conflit, allant jusqu’à critiquer la décision d’Alger de ne pas réintégrer le format des tables rondes, qui avait été instauré par l’ancien émissaire Horst Köhler.
Répondant à une question sur la proposition de partition du Sahara, une idée transmise par Staffan de Mistura mais rejetée par le Maroc, Hilale a souligné que cette proposition émanait initialement de l’Algérie elle-même. Il a rappelé que le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait déjà avancé l’idée en 2001. D’un ton sec mais serein, Hilale a rappelé que « l’Algérie évoque la partition lorsqu’elle se trouve en difficulté politique et sous pression internationale ».
Une critique de l’approche de Staffan de Mistura
L’ambassadeur marocain s’est montré ferme face aux exigences de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, qui a donné un ultimatum de six mois pour relancer le processus politique sous peine de recommander le retrait de l’ONU du dossier. Hilale a souligné que ce type d’évaluation ne relevait pas des prérogatives de De Mistura, mais de celles du Conseil de sécurité. Il a ironiquement invité De Mistura à consulter « le guide de l’ONU sur les mandats des envoyés personnels » pour mieux cerner les limites de ses responsabilités. Le sourire sur le visage d’Hilale traduisait la confiance inébranlable du Maroc en ses propres efforts diplomatiques.
Malgré les désaccords, Hilale a affirmé que le Maroc continue de soutenir De Mistura, tout en précisant qu’en cas de démission de celui-ci, « le Maroc ne le retiendra pas », confirmant que sa mission se poursuivra avec ou sans lui.
Une diplomatie souriante, ferme et victorieuse
Le sourire d’Omar Hilale, qui a marqué cette intervention, symbolise la solidité de la diplomatie marocaine dans un dossier complexe où les manœuvres algériennes sont systématiquement mises en échec. Dans un contexte de tensions régionales, cette posture confiante et sereine témoigne de la détermination du Maroc à défendre ses intérêts de manière ferme, mais toujours respectueuse des règles diplomatiques.
Le malheur c’est que cette comédie de Polisario n’est même pas la création des dirigeants militaires d’Alger mais celle de Kaddafi qui l’a refiler à Boukharrouba le malheureux